On parlait récemment, en famille, de destinations de voyage.
Je ne sais pourquoi j'ai parlé de Trieste comme une des destinations qui me faisaient envie.
Une excursion à partir de Venise.
Personne n'était d'accord avec moi.
Tout le monde parlait plutôt de Vicence ou de Padoue.
Moi j'avais Rilke en tête.
Ce matin, levé plus tôt que d'habitude (de vieux remords me tenaient éveillé), j'ai pensé trouver des arguments en faveur de Trieste sur la Toile.
J'ai bien peur d'avoir échoué en lisant cet article du Figaro, « Trieste, l'exquise mélancolie » (ici).
Cet article était illustré de photos et celle que vous voyez ci-dessus m'a tiré l'œil.
À cause du bâtiment que vous apercevez au centre, un autre avatar (dirai-je un avorton ?) du Panthéon d'Agrippa.
Ils sont nombreux ces avatars et je crois qu'ils poursuivent mes yeux.
Celui-ci semble être une église (comme l'est devenu, hélas, l'original, infecté et profané par, entre autres, les tombeaux de la maison des derniers Savoie qu'on devrait, selon moi, rapatrier à Turin car ils ont plutôt fait le malheur de la péninsule).
Regardez, chaque côté de la coupole, les deux petites cornes surmontées d'une croix qui lui tiennent lieu de clochers.
Cornes manifestement sataniques !
Insisterai-je pour visiter Trieste ?
Voici un extrait d'un poème de Rainer Maria Rilke (qui hante sans doute la ville) que j'emprunte ici :
Je ne sais pourquoi j'ai parlé de Trieste comme une des destinations qui me faisaient envie.
Une excursion à partir de Venise.
Personne n'était d'accord avec moi.
Tout le monde parlait plutôt de Vicence ou de Padoue.
Moi j'avais Rilke en tête.
Ce matin, levé plus tôt que d'habitude (de vieux remords me tenaient éveillé), j'ai pensé trouver des arguments en faveur de Trieste sur la Toile.
J'ai bien peur d'avoir échoué en lisant cet article du Figaro, « Trieste, l'exquise mélancolie » (ici).
Cet article était illustré de photos et celle que vous voyez ci-dessus m'a tiré l'œil.
À cause du bâtiment que vous apercevez au centre, un autre avatar (dirai-je un avorton ?) du Panthéon d'Agrippa.
Ils sont nombreux ces avatars et je crois qu'ils poursuivent mes yeux.
Celui-ci semble être une église (comme l'est devenu, hélas, l'original, infecté et profané par, entre autres, les tombeaux de la maison des derniers Savoie qu'on devrait, selon moi, rapatrier à Turin car ils ont plutôt fait le malheur de la péninsule).
Regardez, chaque côté de la coupole, les deux petites cornes surmontées d'une croix qui lui tiennent lieu de clochers.
Cornes manifestement sataniques !
Insisterai-je pour visiter Trieste ?
Voici un extrait d'un poème de Rainer Maria Rilke (qui hante sans doute la ville) que j'emprunte ici :
la mort est grande
nous lui appartenons
bouche riante
quand nous nous croyons
au milieu de la vie
elle ose pleurer
au beau milieu de nous
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