Il y a longtemps que je cherchais un prétexte pour vous présenter ce poème d'Apollinaire.
Cette grenade en forme de lapin (est-ce pour amuser les enfants-soldats, pauvres enfants?) me le donne:
L'adieu du cavalier
Ah Dieu! que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu! voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant
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