Des « ostrakons »

Ces tessons de vase sont des « ostrakons », c'est-à-dire des bulletins de votes où les Athéniens inscrivaient le nom des citoyens qu'ils désiraient exiler de la ville pour dix ans : cela s'appelait « ostraciser ».

L'opération consistait à se débarrasser des citoyens qu'une majorité de leurs concitoyens considéraient comme nuisibles ou dangereux pour le fonctionnement de la vie politique de la ville.

Des citoyens éminents (dont Thémistocle) en furent victimes mais cela valait mieux que la peine de mort prononcée à l'encontre de Socrate.

Je connais des villes québécoises (dont la capitale, Québec) dont la vie politique bénéficierait hautement de l'ostracisme prononcé à l'encontre de certains haut parleurs des radios poubelles ou des propriétaires et profiteurs de ceux-ci.

D'autres villes aussi, à-travers le Québec et autour du monde !
Et à l'encontre de politiciens ou de prélats aussi !