C'est là, tout près de ce Tholos, à Delphes, qu'une guide m'a reproché de prononcer le grec ancien erronément (et, peut-être, le grec moderne également), c'est-à-dire comme le préconisait Érasme, au 16e siècle.
Des gens qui se trouvaient là ont spontanément dit que c'était mieux de prononcer comme Érasme le préconisait que de ne pas le prononcer du tout, voire d'être incapable de le lire.
Pour ma part, la chose ne m'a pas insulté, n'ayant pas étudié le grec ancien pour le parler mais seulement pour, difficilement, venir à bout des versions grecques que l'on nous imposait, jadis, de traduire.
Mais quand j'ai entendu la guide prononcer le « Γνῶθι σεαυτόν » en prononçant l'upsilon (l' « υ ») comme un « f » (« gnỗthi seaftόn » plutôt que « gnỗthi seautόn »), je me suis demandé si elle ne prononçait pas le grec ancien comme si c'était du grec moderne.
Comment le savoir ?
Des gens qui se trouvaient là ont spontanément dit que c'était mieux de prononcer comme Érasme le préconisait que de ne pas le prononcer du tout, voire d'être incapable de le lire.
Pour ma part, la chose ne m'a pas insulté, n'ayant pas étudié le grec ancien pour le parler mais seulement pour, difficilement, venir à bout des versions grecques que l'on nous imposait, jadis, de traduire.
Mais quand j'ai entendu la guide prononcer le « Γνῶθι σεαυτόν » en prononçant l'upsilon (l' « υ ») comme un « f » (« gnỗthi seaftόn » plutôt que « gnỗthi seautόn »), je me suis demandé si elle ne prononçait pas le grec ancien comme si c'était du grec moderne.
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