C'est une partie du cadavre de celui que l'Église catholique appelle « saint Roch », les os d'un de ses tibias (celui-ci est à Montpellier, en France), que l'ignorante Église catholique espagnole obligeait ses fidèles à embrasser au moment où la grippe dite espagnole sévissait, peu après la 1ère guerre mondiale, faisant ainsi en sorte qu'ils se passent tous, malgré eux, la grippe mortelle, comme on l'apprend dans ce courriel de Books d'aujourd'hui, que voici :
Cette grippe n’a d’espagnol que le nom, nous apprend l’auteure. Elle a été nommée ainsi parce que l’épidémie est apparue pendant la guerre, et que les pays impliqués dans le conflit ont préféré censurer les informations la concernant. L’Espagne, non soumise au secret militaire, a été le premier pays à publier des rapports au sujet de la maladie, qui venait en réalité du Kansas.
Si la grippe espagnole a été aussi dévastatrice, c’est parce qu’elle a pris de court les autorités sanitaires de l’époque, les virus étant encore inconnus et indétectables avec les microscopes dont disposaient les scientifiques. La population adopta donc des attitudes aussi saugrenues que dangereuses. Les dirigeants chiliens décidèrent de bruler les maisons des plus pauvres, créant des camps de réfugiés et donc des foyers de contamination. En Espagne, les prêtres intimèrent à leurs paroissiens d’embrasser la relique de Saint Roch, se transmettant ainsi le virus. Les Américains avalèrent de l’aspirine en quantités astronomiques, les Indiens préfèrent, eux, les infusions aux plantes.
La grippe espagnole, plus meurtrière que les deux guerres mondiales
Dans Pale Rider, la journaliste Laura Spinney retrace l’histoire de la maladie responsable du « plus grand massacre du XXème siècle » : la grippe espagnole. Entre 1918 et 1920, ce virus a infecté un tiers de la population mondiale, tuant près de 100 millions d’individus. « En d’autres termes, le bilan des victimes dépasse probablement le nombres de personnes tuées au cours des deux guerres mondiales », souligne Gérard DeGroot dans The Times.
Cette grippe n’a d’espagnol que le nom, nous apprend l’auteure. Elle a été nommée ainsi parce que l’épidémie est apparue pendant la guerre, et que les pays impliqués dans le conflit ont préféré censurer les informations la concernant. L’Espagne, non soumise au secret militaire, a été le premier pays à publier des rapports au sujet de la maladie, qui venait en réalité du Kansas.
Si la grippe espagnole a été aussi dévastatrice, c’est parce qu’elle a pris de court les autorités sanitaires de l’époque, les virus étant encore inconnus et indétectables avec les microscopes dont disposaient les scientifiques. La population adopta donc des attitudes aussi saugrenues que dangereuses. Les dirigeants chiliens décidèrent de bruler les maisons des plus pauvres, créant des camps de réfugiés et donc des foyers de contamination. En Espagne, les prêtres intimèrent à leurs paroissiens d’embrasser la relique de Saint Roch, se transmettant ainsi le virus. Les Américains avalèrent de l’aspirine en quantités astronomiques, les Indiens préfèrent, eux, les infusions aux plantes.
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