samedi 30 septembre 2017
Un arbre d'automne
Oui, indéniablement la tour de l'Horloge n'est par droite mais ce n'est pas elle qui compte, dans la photo, mais cet arbre d'automne, seul coloré, au premier plan.
En redressant la tour, tout le reste s'incline.
En redressant la tour, tout le reste s'incline.
vendredi 29 septembre 2017
Une 2CV en bois
Une 2CV en bois, édition 1953, créée par Michel Robillard, un Français nostalgique, sans doute.
C'est dans un modèle semblable, assis sur d'anciennes caisses d'orange, que nous avons frôlé de vertigineux abîmes, en Provence, vers 1971.
(Plus d'informations ici).
C'est dans un modèle semblable, assis sur d'anciennes caisses d'orange, que nous avons frôlé de vertigineux abîmes, en Provence, vers 1971.
(Plus d'informations ici).
jeudi 28 septembre 2017
Globe terrestre comestible
Ce globe terrestre est une œuvre de Javier Pérez.
Je ne sais pas si sa matière comestible signifie l'amour de notre planète ou le désir de la manger.
Ou autre chose encore.
La question est ouverte !
Je ne sais pas si sa matière comestible signifie l'amour de notre planète ou le désir de la manger.
Ou autre chose encore.
La question est ouverte !
mercredi 27 septembre 2017
Remplacer les mauvaises têtes ?
Du travail dans le monde entier, mais particulièrement aux États-Unis, pour cet artisan, à ce moment de l'histoire.
Mais, peut-être, est-ce la tête de chaque humain qu'il faudrait remplacer !
Et dans le passé aussi !
Peut-être faudrait-il simplement les couper, ces têtes, et ne pas les remplacer ...
Mais, peut-être, est-ce la tête de chaque humain qu'il faudrait remplacer !
Et dans le passé aussi !
Peut-être faudrait-il simplement les couper, ces têtes, et ne pas les remplacer ...
mardi 26 septembre 2017
Les frites de l'Auberge de Cap-au-Leste
Ce sont les frites de la cuisine de l'Auberge de Cap-au-Leste, les seules frites qui, à notre connaissance, peuvent rivaliser avec les frites de Belgique et de France au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Des amis et nous ne manquons jamais de nous y arrêter pour les déguster, même sans faim, chaque fois que nous revenons d'une excursion à Tadoussac, comme samedi dernier.
On nous dit qu'on y sert une « poutine » avec safran qui est une merveille, selon nos amis qui y avaient goûté : nous tenterons d'y goûter bientôt !
Donnez-m'en des nouvelles si vous y avez goûté !
Des amis et nous ne manquons jamais de nous y arrêter pour les déguster, même sans faim, chaque fois que nous revenons d'une excursion à Tadoussac, comme samedi dernier.
On nous dit qu'on y sert une « poutine » avec safran qui est une merveille, selon nos amis qui y avaient goûté : nous tenterons d'y goûter bientôt !
Donnez-m'en des nouvelles si vous y avez goûté !
La chapelle « protestante » de Tadoussac
Il y a une autre chapelle que celle des Amérindiens à Tadoussac, cette chapelle qui se qualifie elle-même de « protestante » mais où existe une plaque dédiée à un évêque anglican du diocèse de Québec qui la fréquentait et, peut-être, y présidait des cultes : ouverture tous azimuts de l'anglicanisme !
La chapelle a été élevée et financée au 19e siècle (autour de 1865) par les estivants anglophones de Tadoussac, aussi bien étasuniens (mais la majorité de ceux-ci préféraient Pointe-au-Pic, aujourd'hui annexé à La Malbaie et sans trace dans Wikipédia) que « canadiens » (ceux-ci haïssaient ce terme de « canadien » et lui préféraient celui de « britanniques du Canada », le terme dépréciatif « canadien » s'appliquant aux descendants des habitants de la Nouvelle-France).
C'était des riches Anglophones qui profitaient des plus beaux emplacements de la baie de Tadoussac pour leur villa (peut-être leurs descendants et héritiers en profitent-ils encore) et des salaires de misère qu'ils pouvaient verser à la domesticité francophone du village, qu'on a pu qualifier plus tard, comme tous les habitants francophones du Québec, de « nègres blancs d'Amérique ».
Ils devaient remercier le Seigneur (« their Lord ») de la richesse que celui-ci avait versé sur leur tête pour signifier au monde leur salut éternel et ils ont donc construit cette chapelle pour le faire pendant les mois d'été qu'ils passaient dans le magnifique village.
Voici d'autres photos que j'ai prises samedi dernier de la chapelle et de la plaque en français que lui a appliquée le Ministère de la Culture et des Communications québécois (je ne vous présente pas la plaque en anglais) :
Crédit photo : Jean Vincent/Flickr
lundi 25 septembre 2017
La différence entre un pays luthérien (Allemagne et pays scandinaves) et un pays calviniste (USA)
« L'Allemagne, le pays de Luther : le Lutherland », dit le titre de ce livre de Christine Eichel que « Books » interroge ici.
Une citation que j'en tire et qui établit la principale différence entre l'Allemagne et les États-Unis :
[Christine Eichel] C’est Calvin qui a fait de la richesse un signe d’élection, qui l’a présentée comme un bienfait dispensé par Dieu pour ceux qu’Il a décidé de sauver. Voyez Donald Trump. Il a été élu parce que, dans l’Amérique calviniste, il y a encore cette idée que les riches, ceux qui ont réussi, ont été choisis par Dieu. Rien de tel en Allemagne, où Trump n’aurait jamais gagné ! Luther se méfiait de l’argent, il pensait même que la richesse était diabolique. Il a refusé de toucher le moindre centime pour ses écrits. Il aurait pu devenir millionnaire, car sa traduction de la Bible est l’un des plus grands best-sellers de tous les temps. Mais il a dit : « L’argent corrompt le caractère. » C’est devenu un adage en allemand. Pour le calviniste, le travail est avant tout un moyen de gagner de l’argent. Pas pour le luthérien. Ce qui compte pour lui, c’est le travail en lui-même, le travail pour rien, si l’on peut dire. À ses yeux, tout travail a la même valeur et il importe peu d’être serviteur, artisan ou prince, l’essentiel est de bien faire son métier. Un sondage récent demandait aux gens quelles professions ils estimaient le plus. Aux États-Unis, parmi les dix premières, on aurait sûrement trouvé les chefs d’entreprise. En Allemagne, les pompiers occupent la première place et les travailleurs sociaux la deuxième, puis viennent les personnes qui s’occupent des personnes âgées. Les éboueurs sont en septième position. Cela montre que les Allemands ne s’intéressent pas à la rémunération, mais plutôt à l’utilité sociale de chaque profession.
Cette différence entre luthéranisme et calvinisme peut-elle expliquer la différence de modèle social entre l’Allemagne et les États-Unis ?
[Christine Eichel] Absolument. Les pays où l’État social est le plus développé – les pays scandinaves et l’Allemagne – sont tous des pays luthériens. Pour Luther, la communauté est responsable de tous ses membres, elle doit assistance à ses malades, à ses handicapés, aux enfants. Le calviniste considère, lui, que s’il est bien portant il n’a pas à payer pour les malades. Ce qui fait que les Américains ont dû attendre Obama pour avoir un système d’assurance-maladie à peu près comparable à celui qu’avait mis en place Bismarck à la fin du XIXe siècle en Allemagne ! Et Trump est déjà en train de le remettre en cause…
Une citation que j'en tire et qui établit la principale différence entre l'Allemagne et les États-Unis :
[Christine Eichel] C’est Calvin qui a fait de la richesse un signe d’élection, qui l’a présentée comme un bienfait dispensé par Dieu pour ceux qu’Il a décidé de sauver. Voyez Donald Trump. Il a été élu parce que, dans l’Amérique calviniste, il y a encore cette idée que les riches, ceux qui ont réussi, ont été choisis par Dieu. Rien de tel en Allemagne, où Trump n’aurait jamais gagné ! Luther se méfiait de l’argent, il pensait même que la richesse était diabolique. Il a refusé de toucher le moindre centime pour ses écrits. Il aurait pu devenir millionnaire, car sa traduction de la Bible est l’un des plus grands best-sellers de tous les temps. Mais il a dit : « L’argent corrompt le caractère. » C’est devenu un adage en allemand. Pour le calviniste, le travail est avant tout un moyen de gagner de l’argent. Pas pour le luthérien. Ce qui compte pour lui, c’est le travail en lui-même, le travail pour rien, si l’on peut dire. À ses yeux, tout travail a la même valeur et il importe peu d’être serviteur, artisan ou prince, l’essentiel est de bien faire son métier. Un sondage récent demandait aux gens quelles professions ils estimaient le plus. Aux États-Unis, parmi les dix premières, on aurait sûrement trouvé les chefs d’entreprise. En Allemagne, les pompiers occupent la première place et les travailleurs sociaux la deuxième, puis viennent les personnes qui s’occupent des personnes âgées. Les éboueurs sont en septième position. Cela montre que les Allemands ne s’intéressent pas à la rémunération, mais plutôt à l’utilité sociale de chaque profession.
Cette différence entre luthéranisme et calvinisme peut-elle expliquer la différence de modèle social entre l’Allemagne et les États-Unis ?
[Christine Eichel] Absolument. Les pays où l’État social est le plus développé – les pays scandinaves et l’Allemagne – sont tous des pays luthériens. Pour Luther, la communauté est responsable de tous ses membres, elle doit assistance à ses malades, à ses handicapés, aux enfants. Le calviniste considère, lui, que s’il est bien portant il n’a pas à payer pour les malades. Ce qui fait que les Américains ont dû attendre Obama pour avoir un système d’assurance-maladie à peu près comparable à celui qu’avait mis en place Bismarck à la fin du XIXe siècle en Allemagne ! Et Trump est déjà en train de le remettre en cause…
dimanche 24 septembre 2017
Tuer définitivement Franco et ses sbires fascistes
Les indignes rejetons castillans du sanglant Francisco Franco et de ses sbires (dont le Bourbon régnant après l'autre, tous deux successeurs du dictateur, quoi qu'ils pensent) continuent l'œuvre commencée par celui-ci, cette fois en Catalogne, après avoir réduit le Pays Basque en esclavage, il n'y a guère.
Il serait temps qu'on vienne définitivement à bout de cette dictature en Espagne, et ailleurs puisque partout où ils sévissent (je pense aux Amériques, notamment) les Castillans adoptent les mêmes comportements génocidaires !
Il serait temps qu'on vienne définitivement à bout de cette dictature en Espagne, et ailleurs puisque partout où ils sévissent (je pense aux Amériques, notamment) les Castillans adoptent les mêmes comportements génocidaires !
Premières feuilles d'automne
De la nouvelle terrasse de l'auberge de Cap au Leste, à Sainte-Rose-du-Nord, le fjord du Saguenay et les premières feuilles dorées et sanguinolentes de l'automne, dans cette photo prise hier, 23 septembre.
À quel merveilleux paysage on a accès, depuis cette terrasse !
samedi 23 septembre 2017
La Cène des guerriers
C'est une autre variation sur la dernière « Cène » de Léonard de Vinci.
Les protagonistes évangéliques habituels ont été remplacés par des soldats qui ont, à peu près, le même âge que Jésus et ses apôtres.
La variation laisse entendre qu'apôtres et soldats sont de la même farine, ou, du moins, que le déroulement de l'histoire a fait en sorte que les héritiers des apôtres se sont très souvent (ou toujours) transformés en soldats, et qu'ils ont tenté, non de répandre la parole d'amour et d'entraide de Jésus (c'était le prétexte), mais la domination d'une église sur les êtres qui ne lui étaient pas encore soumis.
Les Croisades, par exemple, et plus encore l'invasion des Amériques : ces deux mouvements belliqueux ont abouti à des massacres sans nom, comme vous le savez peut-être, et à des tentatives réussies de génocides (États-Unis, Cuba, Hispaniola, Argentine, Canada, etc.).
Cette variation est très profonde !
Les protagonistes évangéliques habituels ont été remplacés par des soldats qui ont, à peu près, le même âge que Jésus et ses apôtres.
La variation laisse entendre qu'apôtres et soldats sont de la même farine, ou, du moins, que le déroulement de l'histoire a fait en sorte que les héritiers des apôtres se sont très souvent (ou toujours) transformés en soldats, et qu'ils ont tenté, non de répandre la parole d'amour et d'entraide de Jésus (c'était le prétexte), mais la domination d'une église sur les êtres qui ne lui étaient pas encore soumis.
Les Croisades, par exemple, et plus encore l'invasion des Amériques : ces deux mouvements belliqueux ont abouti à des massacres sans nom, comme vous le savez peut-être, et à des tentatives réussies de génocides (États-Unis, Cuba, Hispaniola, Argentine, Canada, etc.).
Cette variation est très profonde !
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