Je ne peux pas attendre à demain pour vous le dire, cela jetterait peut-être un mauvais sort à la nouvelle année. Voici donc ! Dans une interview très négative sur « Le réveil de la Force » (ici), le dernier « Star Wars », George Lucas dit ce qu'il ne faut pas faire quand on divorce afin que la chose se passe bien (les conseils s'appliquent aussi à la fin d'une relation amoureuse) : La première règle est de ne pas téléphoner. La seconde est de ne pas
passer en voiture devant sa maison afin de voir ce qu’elle fait. La
troisième est de ne pas se pointer à son café préféré ou à un autre
endroit dans le but de la revoir. Il faut dire “Non, c’est terminé,
c’est de l’histoire ancienne, je passe à autre chose”.
Après tant d'années de mariage, j'apprends enfin ce qu'il ne faudrait pas faire si les choses tournent mal pour moi.
Une autre belle photo de Montréal sous la neige (la plus belle jusqu'à présent a été publiée hier et est ici) : il s'agit du parc du Mont-Royal en plein centre-ville, dont l'architecte-paysagiste est Frederick Law Olmsted, l'architecte de Central Park à New York. Aucun bâtiment ne peut s'élever plus haut que le sommet du Mont : aucun n'apparaît donc dans cette photo qu'on croirait prise dans une lointaine campagne. Un parc silencieux entouré par une bruyante et cosmopolite métropole.
Une rue résidentielle de Montréal après la première tempête de neige de la saison, cette semaine, 29 décembre. Une harmonie photographique en blanc majeur et en couleurs pastel !
« Le Livre de la vie » (« Book of Life ») de David Kracov (page en anglais au bout de ce lien) publié dans design-d'autore (ici) ce matin. Heureux contraste multicolore avec les tourbillons blancs de la tempête hivernale d'hier, sur le Québec !
Ce sera peut-être la forme qu'adoptera la Terre, quand les humains auront fait en sorte que les océans aient rongé la plus grande partie des terres émergées sur la planète, après avoir été empoisonnés par tous les déchets qu'on y aura jetés. Heureusement les humains auront alors disparu et le cycle d'une vie meilleure pourra commencer !
C'est la « soie d'Amérique », tirée d'une plante québécoise nommée asclépiade, maintenant « soyer du Québec » :
« [C]ette fibre repousse l'eau, mais absorbe l'huile et le pétrole deux
fois plus que les matériaux existants sur le marché en cas de
déversement pétrolier.
C'est un isolant acoustique et surtout thermique. Le roi Louis
XV utilisait déjà la soie d'Amérique pour ses vêtements chauds et avait
attribué l'exclusivité de l'exploitation de la plante à son bonnetier, de la Rouvière. La conquête britannique a mis un terme à ce début
d'exploitation, car l'empire regorgeait déjà de soie et de coton. »
« Chlorophylle, un fabricant québécois, [...] met au point une
combinaison extrêmement chaude et hydrophobe qui pourrait remplacer le
duvet et permettre à un alpiniste d'apporter deux fois moins de
vêtements et de sacs de couchage dans une expédition. Le test suprême :
l'Everest, en mai 2016. »
Dans ce combat de phallus et de « boules », il faut convenir que ceux de la « dame » sont plus visibles, plus nombreux, plus imposants, plus angoissants. La femme islamique serait-elle un surhomme castrateur ?
Le possesseur de la main qui lève le pouce, au premier-plan, semble vraiment heureux à la perspective de déguster ces « garçons au pain d'épice » qu'on lui a offerts pour Noël. Encore une de ces traductions de m..., comme on dit en France, qui va apporter le bonheur, sinon le rire, dans les chaumières.
On pourrait intituler cette photo « Conversation de Noël » ou, peut-être, à cause de la graphie de « Blah », « Christmas Talks ». Il vaut peut-être mieux se parler que de se pointer des armes les uns sur les autres ! Mais quelle patience elle a, cette boule de Noël !
Je ne sais pas si les personnes que vous allez rencontrer (et embrasser) à la Saint-Sylvestre vont vraiment apprécier les « senteurs fauves » (sic) de vos cheveux ... Vous pouvez aussi tester l'effet de cette eau de parfum de Jean Peste :
Ce n'est pas surtout pour cette maquette, d'inspiration art déco, créée par Erté pour le numéro de décembre 1931 du « Harper's Bazaar » que je vous présente celui-ci mais plutôt pour la suggestion que l'illustrateur semble y proposer à propos du sapin comme symbole de Noël. Voyez :
Le sapin de la couverture du livre que tient la dame a la même forme triangulaire que les rayons qui partent de l'étoile (sans doute de la nativité) pour éclairer la Terre. Le sapin serait le symbole de Noël parce qu'il reproduit la forme des rayons de l'étoile. Ce serait aussi, par conséquent, la raison pour laquelle on place une étoile au sommet du sapin de Noël. Ingénieuse suggestion, ne trouvez-vous pas ? Sinon, vous pouvez toujours apprécier la maquette d'Erté !
Un cadeau : la photo de cette sculpture de porcelaine art déco de Theo Vos intitulée « La Ballerine ». Elle fait partie des collections de la Casa Lis, le musée d'art Nouveau et d'art Déco de Salamanque, en Espagne. Elle date de 1927 environ. J'ignorais l'existence de cette musée, de ce sculpteur (sur lequel on ne peut rien trouver sur Wikipédia) et de cette sculpture. Voici « La Ballerine » sous un autre angle :
Et voici une photo du superbe « patio central » de la Casa Lis :
Je vous offre ces photos et ces connaissances pour ce Noël.
Soyons païen en ce matin de fête jadis païenne que les Chrétiens ont détournée à leur profit en tentant de nous faire oublier qu'elle était la fête des excès, comme je l'ai expliqué dans un billet de naguère (ici, par exemple). Cette tête est celle d'un dieu païen, Héraclès (« Hercule » chez les Romains), et se trouve au Metropolitan Museum de New York. Je dis un dieu païen : en réalité, selon le mythe, il s'agit du fils adultérin de Zeus et d'une mortelle, Alcmène, donc plutôt un humain que, lors de sa mort, Zeus accueillit dans l'Olympe, le transformant ainsi en dieu. Vous remarquez, j'espère, le parallèle entre le destin de Jésus, homme proclamé Dieu par les religions qui se prétendent issues de lui, et fils de quelqu'un d'autre que de son père putatif humain, et le destin d'Héraclès, homme fait dieu par son divin père. En général, les représentation d'Héraclès en font un monstre de muscles que je ne trouve jamais vraiment plaisant à regarder. Dans la représentation que vous en voyez ci-dessus ce sont de merveilleux cheveux bouclés qui sont mis en évidence. Ces boucles sont la raison profonde pour laquelle je vous présente cette tête de marbre païenne ce matin. Je lui envie ces boucles.
La loi c'est souvent la domination illégitime des forts sur les faibles, la domination inique de la majorité sur la minorité ! La loi c'est très souvent l'injustice ! C'est la persécution de ceux qui ne possèdent pas le pouvoir par ceux qui le possèdent et l'ont acquis par le mensonge, la fraude, la peur ou par des règles électorales inéquitables et odieuses.
On parle de cette gravure dans le résumé de l'histoire du sapin de Noël publié dans « Books », histoire tirée du livre « Le Cadeau de Noël, histoire d'une invention » de Martyne Perrot. La gravure représente la famille royale anglaise de cette époque, composée de la reine Victoria, qui était d'origine allemande, plus précisément du royaume de Hanovre, et de son mari, le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, également d'origine allemande, et de leurs enfants. Les membres de la famille royale sont représentés autour de ce sapin dont origine la coutume, venue d'Allemagne, de dresser un sapin à Noël dans l'empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais (dont le Québec faisait partie) et, sans doute, dans la plupart des pays du monde. Voici ce résumé, qu'on retrouve ici :
Le sapin de Noël, héritage des princes allemands
« Mon beau sapin, roi des forêts » a ses racines en Allemagne. Avec l’essor de la fête de Noël au XIXe siècle, il essaime peu à peu en Europe. Dans Le Cadeau de Noël, la sociologue et ethnologue Martyne Perrot rappelle que l’Allemagne a joué un rôle déterminant dans la célébration du 25 décembre. La bourgeoisie protestante, à la recherche de nouveaux rituels pour exalter la famille, remet au goût du jour tout un folklore populaire. Le sapin en fait partie. La chanson O Tannenbaum, devenue en français Mon beau sapin, est composée en 1826. L’arbre décoré conquiert le reste de l’Europe d’abord grâce aux alliances diplomatiques et aux mariages royaux, souligne Martyne Perrot. Les princes et princesses germaniques, nostalgiques de leurs Noëls allemands, l’introduisent en Angleterre (dès 1790), puis en Autriche (en 1816) et en France (dans les années 1830). A Paris en 1840, Hélène de Mecklembourg, épouse du duc d’Orléans, fait dresser un sapin gigantesque dans le jardin des Tuileries. Et l’arbre ne tarde pas à sortir des palais. « En 1848, une gravure du couple royal britannique, Victoria et Albert, et de leurs enfants réunis autour de l’arbre de Noël est publiée dans Illustrated News. Il devient l’une des plus célèbres scènes de Noël diffusées dans toute l’Europe et en Amérique », écrit Martyne Perrot. En France, la coutume se répand notamment grâce aux Alsaciens et aux Lorrains qui émigrent après la défaite de 1870.
Toute l'histoire humaine en un seul tatouage : surgissant des tréfonds de la mer, Moby Dick brisant le Pequod (page en anglais au bout de ce lien), comme l'incarnation de l'immense et invincible nature se vengeant, comme elle le fait maintenant, de l'espèce qui n'a eu jusqu'à présent de cesse que de la tuer. Il y a tant de couches d'interprétation dans le roman de Melville (dont l'une, qu'on pourrait établir à partir du « Dick » du nom de la baleine, et qui parle de viol) qu'il serait possible de dire qu'on y raconte non seulement l'histoire humaine, mais aussi l'histoire de chaque humain et de son irrésistible et destructeur désir.
Cette montre de poche ancienne, où l'on représente le mécanisme comme animée par une figure mythologique (un ange ? On voit une aile !) anachronique ou, en tous cas, appartenant à un monde qui n'est pas celui de la mécanique ou de l'époque où elle apparaît, est une œuvre « steampunk », une notion dont j'apprends l'existence et la consistance en faisant des recherches sur cette montre. On apprend à tout âge, et que l'on a fait des choses dans sa vie dont on n'était pas conscient qu'elles appartenaient à un mouvement qu'on ne connaissait pas.
Avis : aucune musique n'est programmée. Réduisez le volume de votre appareil pour ne pas entendre une musique non programmée.
Je suis un professeur de littérature à la retraite qui désire faire part de ce qu'il aime ou n'aime pas en essayant, mais sans trop d'espoir, d'imiter Michel de Montaigne en plus bref.
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » Michel de Montaigne
Jack à Isola Bella, Lago Maggiore, Italia, sans ses Tifosi mais avec des lunettes de mafioso. Quel coup peut-il bien préparer ou parer en jetant ce regard oblique?
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Il est probable qu'il n'y a pas de Dieu. S'il existe, faites l'hypothèse que c'est un être bon, qu'il vous aime et ne vous fera pas de mal. S'il existe ce n'est pas le Dieu des religions. Ne prêtez foi à aucune religion car elles ont été fondées par des bonimenteurs et toutes sont aux mains de profiteurs. Si Dieu existe, c'est un sacrilège et un crime que de lui attribuer des paroles, pensées, volontés, commandements et désirs humains comme le font les religions soi-disant «révélées» et même les autres. Dieu, s'il existe, n'est pas une marionnette que certains hommes pourraient manipuler et faire parler à leur guise. Ne vous inquiétez plus, rendez les autres heureux s'ils vous le permettent et vivez le mieux possible votre vie car c'est probablement la seule que vous aurez. «Il est certaine façon d'adorer Dieu qui me fait l'effet d'un blasphème. Il est certaine façon de nier Dieu qui rejoint l'adoration.» André Gide
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Poémier
Ci-dessous un module de création aléatoire de poèmes de trois vers intitulé Poémier. Paul Valéry écrivait que «[l]es belles œuvres sont filles de leur forme, -qui naît avant elles». Ce module et le suivant (Poémier Deux) sont des mises en œuvre de cet aphorisme. Les poèmes créés dans le module ci-dessous épousent un peu la forme du haïku, poème japonais de 17 syllabes inventé au 17e siècle. Ce module de création a été programmé par Denise Pelletier (surtout) et par moi-même. Si vous cliquez le bouton intitulé «Créer un tercet» un poème de 3 lignes et de 17 syllabes apparaîtra dans l'espace blanc situé au-dessus du bouton. Vous pouvez créer autant de poèmes que vous le désirez. Pour les conserver, sélectionnez-les, copiez-les et collez-les dans votre traitement de texte ou votre calepin. Le hasard, vous et moi en sommes les auteurs. Certains sont à conserver, d'autres (la plupart mais c'est ainsi le hasard) à effacer impitoyablement. Ce programme en est à sa première version. Puis-je vous demander de me signaler tout éventuel dysfonctionnement? Vous pouvez m'adresser un courriel en cliquant ici.
Poémier Deux
Ci-dessous un autre module de création aléatoire de poèmes intitulé Poémier Deux. Les poèmes créés dans ce module ont un nombre variable de vers plutôt que trois comme dans Poémier. Ce module de création a été programmé par Denise Pelletier. Si vous cliquez le bouton intitulé «Créer un poème» un poème comportant un nombre variable de lignes apparaîtra dans l'espace blanc situé au-dessus du bouton. Chaque ligne est un vers libre, c'est-à-dire qu'elle comporte un nombre variable de syllabes. Vous pouvez créer autant de poèmes que vous le désirez. Pour les conserver, faites comme dans Poémier. Si vous constatez un quelconque dysfonctionnement suivez les instructions données dans Poémier (m'adresser un courriel en cliquant ici).
Jeu
Un petit jeu pour se divertir: pour gagner il faut obtenir trois chiffres identiques. Cliquer sur le bouton intitulé«Tirer les numéros» pour jouer.
Calendrier continental (et québécois) ou calendrier mécréant, raison pour laquelle il me plaît:
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Visiteurs
Le 300 000ième visiteur s'est présenté sur ce site le 5 avril 2012 à 17h09, heure du Québec.
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Le 333 333e visiteur s'est présenté sur ce site le 31 mai 2012 vers 15h.
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Le 444 444e visiteur s'est présenté sur ce site au cours de l'après-midi du 13 décembre 2012.
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Le 555 555e visiteur s'est présenté sur ce site au cours de la nuit du 7 août 2013.
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Le 666 666e visiteur s'est présenté sur ce site le 26 mars 2014 à 10h28.
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Le 777 777e visiteur s'est présenté sur ce site le 1er novembre 2014 entre midi et midi trente.
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Le 888 888e visiteur s'est présenté sur ce site le 20 octobre 2015 entre minuit et 6h.
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Le 999 999e visiteur s'est présenté sur ce site le 1er décembre 2016 entre midi et 16h.
Et le millionième visiteur une seconde plus tard.
En commençant ce blogue, en décembre 2007, c'est l'objectif que je m'étais fixé, 1 000 000 de visiteurs.
Je suis maintenant libre !
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