La caravelle du malheur pour des millions d'habitants du continent de l'ouest de l'Atlantique, l'instrument du diable a été retrouvé.
Voici ce que François-Xavier Garneau, l'historien fondateur de la littérature et de l'historiographie québécoises (peut-être le fondateur de la nation québécoise) disait de ce qui a suivi l'arrivée de cette caravelle et de ses cruelles compagnes :
Si la découverte du Nouveau Monde a exercé une salutaire influence sur la destinée de l'Europe, elle a été funeste aux nations qui peuplaient les forêts de l'Amérique. Leur amour de la liberté, leurs mœurs belliqueuses, leur intrépidité, retardent encore à peine d'un jour leur ruine. Au contact de la civilisation, elles tombent plus rapidement que les bois mystérieux qui leur servaient de retraite, et bientôt, selon les paroles poétiques de Lamennais, elles auront disparu sans laisser plus de trace que les brises qui passent sur les savanes. Nous plaignons leur destinée. En moins de trois siècles, elles se sont effacées d'une grande partie du continent. Ce n'est pas ici le lieu de rechercher les causes de l'anéantissement de tant de peuples dans un espace de temps si court que l'imagination en est étonnée. Cela mènerait loin, et ne nous offrirait que des images tristes pour l'orgueil de l'homme.
Que l'instrument du diable s'appelle la « Santa-Maria » est symbolique de ce que sont les églises chrétiennes.
Ce nom révèle aussi à quelles monstrueuses et meurtrières besognes elles font contribuer ceux qu'elles croient être les habitants divins de leur ciel !
L'article sur cette découverte est ici.
Voici ce que François-Xavier Garneau, l'historien fondateur de la littérature et de l'historiographie québécoises (peut-être le fondateur de la nation québécoise) disait de ce qui a suivi l'arrivée de cette caravelle et de ses cruelles compagnes :
Si la découverte du Nouveau Monde a exercé une salutaire influence sur la destinée de l'Europe, elle a été funeste aux nations qui peuplaient les forêts de l'Amérique. Leur amour de la liberté, leurs mœurs belliqueuses, leur intrépidité, retardent encore à peine d'un jour leur ruine. Au contact de la civilisation, elles tombent plus rapidement que les bois mystérieux qui leur servaient de retraite, et bientôt, selon les paroles poétiques de Lamennais, elles auront disparu sans laisser plus de trace que les brises qui passent sur les savanes. Nous plaignons leur destinée. En moins de trois siècles, elles se sont effacées d'une grande partie du continent. Ce n'est pas ici le lieu de rechercher les causes de l'anéantissement de tant de peuples dans un espace de temps si court que l'imagination en est étonnée. Cela mènerait loin, et ne nous offrirait que des images tristes pour l'orgueil de l'homme.
Que l'instrument du diable s'appelle la « Santa-Maria » est symbolique de ce que sont les églises chrétiennes.
Ce nom révèle aussi à quelles monstrueuses et meurtrières besognes elles font contribuer ceux qu'elles croient être les habitants divins de leur ciel !
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