Je ne sais pas si cette boucle est une belle boucle et si elle embellit celle qui la porte mais le fait qu'elle représente la Grande Ourse la rend intéressante pour moi.
Ces sept étoiles que réunit une ligne purement mentale pour former une sorte de chariot (ou de casserole, disent certains) m'émeuvent.
Surtout la ligne mentale car c'est par elle, et par les autres qui réunissent pour les regards humains les étoiles des autres constellations, que l'on constate que ce sont les humains qui ont créé le ciel.
Voyez la belle originale toujours formée avec sa ligne mentale (invisible ici) mais réunissant des étoiles plutôt que des diamants :
Dans la pluie d'étoiles où elles se perdraient, on a accru la luminosité de celles qui la composent pour permettre de la voir.
Permettez-moi de vous présenter les deux quatrains du sonnet que Sully Prudhomme lui a consacré (les tercets sont absolument inintéressants) qui dit le contraire de ce qui m'émeut (je crois que c'est moi qui ai raison, sans le regard des humains nulle constellation n'existerait) :
La Grande Ourse, archipel de l'océan sans bords,
Scintillait bien avant qu'elle fût regardée,
Bien avant qu'il errât des pâtres en Chaldée
Et que l'âme anxieuse eût habité les corps ;
D'innombrables vivants contemplent depuis lors
Sa lointaine lueur aveuglément dardée ;
Indifférente aux yeux qui l'auront obsédée,
La Grande Ourse luira sur le dernier des morts.
...
Ces sept étoiles que réunit une ligne purement mentale pour former une sorte de chariot (ou de casserole, disent certains) m'émeuvent.
Surtout la ligne mentale car c'est par elle, et par les autres qui réunissent pour les regards humains les étoiles des autres constellations, que l'on constate que ce sont les humains qui ont créé le ciel.
Voyez la belle originale toujours formée avec sa ligne mentale (invisible ici) mais réunissant des étoiles plutôt que des diamants :
Dans la pluie d'étoiles où elles se perdraient, on a accru la luminosité de celles qui la composent pour permettre de la voir.
Permettez-moi de vous présenter les deux quatrains du sonnet que Sully Prudhomme lui a consacré (les tercets sont absolument inintéressants) qui dit le contraire de ce qui m'émeut (je crois que c'est moi qui ai raison, sans le regard des humains nulle constellation n'existerait) :
La Grande Ourse
La Grande Ourse, archipel de l'océan sans bords,
Scintillait bien avant qu'elle fût regardée,
Bien avant qu'il errât des pâtres en Chaldée
Et que l'âme anxieuse eût habité les corps ;
D'innombrables vivants contemplent depuis lors
Sa lointaine lueur aveuglément dardée ;
Indifférente aux yeux qui l'auront obsédée,
La Grande Ourse luira sur le dernier des morts.
...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire