La Scala est à droite.
Milan était encore alors sous la domination autrichienne, comme avant 1796 lors de sa libération par Bonaparte (pas Napoléon) ainsi que la décrit le premier chapitre de « La Chartreuse de Parme ».
(Où l'armée française entre à Milan comme un homme pénètre une femme, ce qui permet la naissance de Fabrice dit del Dongo, fils du pauvre lieutenant Robert et non du sombre mari de la marquise del Dongo).
Stendhal était mort depuis huit ans en 1850 et interdit de séjour à Milan depuis plus longtemps encore (1830 ?) mais c'est sans doute la place et la Scala qu'il a connues.
La Scala où il se pâmait en entendant les arias de Rossini, de Paisiello et de Cimarosa.
Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fit son entrée dans Milan à la tête de cette jeune armée qui venait de passer le pont de Lodi, et d'apprendre au monde qu'après tant de siècles César et Alexandre avaient un successeur. Les miracles de bravoure et de génie dont l'Italie fut témoin en quelques mois réveillèrent un peuple endormi ...
(Le tableau est d'Angelo Inganni -texte en italien au bout de ce lien).
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