Je m'amuse beaucoup de l'inconfort de tout le monde devant le renversement de ce stupide islamiste* en Égypte.
Surtout de l'inconfort des chefs d'état occidentaux (et des journalistes, leurs propagandistes).
(Les chefs d'état russe et chinois n'ont rien dit ni leurs journalistes, vous avez remarqué ?)
Tout ce beau monde jubile, en réalité, derrière son apparent inconfort.
Mais comment jubiler en public devant le renversement de quelqu'un qui a été élu démocratiquement ?
(Laissez-moi en douter de cette élection démocratique, je ne crois pas que les élections dites démocratiques soient réellement démocratiques, les électeurs n'ayant pas suffisamment ce qu'il faut pour être réellement des électeurs démocratiques : je crois que, dans l'état actuel des électeurs, on est plutôt devant des jeux de hasard ou des concours de popularité et d'impopularité).
C'est que, comme tout le monde (et ils ont intérêt à le faire), les chefs d'état confondent élection et démocratie.
L'élection est un moment de la démocratie (un moment qui serait merveilleux si les électeurs étaient de réels citoyens, plutôt que des participants à un tirage au sort ou pire).
Après l'élection il reste le plus important : l'exercice du pouvoir démocratique -qui consiste respecter les diverses composantes de la société et à concilier les désirs de chacune de ces composantes avec le respect des lois économiques.
Quand le pouvoir démocratique ne s'exerce pas démocratiquement (comme en Égypte), l'élection est en quelque sorte annulée.
Complètement annulée !
C'est ce que les chefs d'état (et les journalistes), s'ils étaient de véritables démocrates, devraient dire : une élection dite démocratique est annulée par un exercice non démocratique du pouvoir.
Ils n'osent pas le dire car ils ont trop peur de devoir démissionner ou (c'est des journalistes qu'il s'agit, et des gens de communication ou autres politologues) d'être accusés de ne pas être démocrates.
On jubile car on voit bien que la démocratie a triomphé en Égypte quand le peuple et l'armée unis ont renversé un ennemi -élu démocratiquement- de la démocratie, comme l'ont été -sans être renversés, hélas- Adolf Hitler ou George W. Bush et tant d'autres.
On fait semblant d'être marri car on veut faire croire aux gens que la démocratie ce sont les élections, pour pouvoir continuer à faire non démocratiquement ses petites affaires une fois les élections et leurs fatigues passées.
* Ce serait un « Born Again Christian » ou un quelconque évangéliste ou témoin de Jéhovah ou papiste ou puritain qu'il serait tout aussi stupide.
Surtout de l'inconfort des chefs d'état occidentaux (et des journalistes, leurs propagandistes).
(Les chefs d'état russe et chinois n'ont rien dit ni leurs journalistes, vous avez remarqué ?)
Tout ce beau monde jubile, en réalité, derrière son apparent inconfort.
Mais comment jubiler en public devant le renversement de quelqu'un qui a été élu démocratiquement ?
(Laissez-moi en douter de cette élection démocratique, je ne crois pas que les élections dites démocratiques soient réellement démocratiques, les électeurs n'ayant pas suffisamment ce qu'il faut pour être réellement des électeurs démocratiques : je crois que, dans l'état actuel des électeurs, on est plutôt devant des jeux de hasard ou des concours de popularité et d'impopularité).
C'est que, comme tout le monde (et ils ont intérêt à le faire), les chefs d'état confondent élection et démocratie.
L'élection est un moment de la démocratie (un moment qui serait merveilleux si les électeurs étaient de réels citoyens, plutôt que des participants à un tirage au sort ou pire).
Après l'élection il reste le plus important : l'exercice du pouvoir démocratique -qui consiste respecter les diverses composantes de la société et à concilier les désirs de chacune de ces composantes avec le respect des lois économiques.
Quand le pouvoir démocratique ne s'exerce pas démocratiquement (comme en Égypte), l'élection est en quelque sorte annulée.
Complètement annulée !
C'est ce que les chefs d'état (et les journalistes), s'ils étaient de véritables démocrates, devraient dire : une élection dite démocratique est annulée par un exercice non démocratique du pouvoir.
Ils n'osent pas le dire car ils ont trop peur de devoir démissionner ou (c'est des journalistes qu'il s'agit, et des gens de communication ou autres politologues) d'être accusés de ne pas être démocrates.
On jubile car on voit bien que la démocratie a triomphé en Égypte quand le peuple et l'armée unis ont renversé un ennemi -élu démocratiquement- de la démocratie, comme l'ont été -sans être renversés, hélas- Adolf Hitler ou George W. Bush et tant d'autres.
On fait semblant d'être marri car on veut faire croire aux gens que la démocratie ce sont les élections, pour pouvoir continuer à faire non démocratiquement ses petites affaires une fois les élections et leurs fatigues passées.
* Ce serait un « Born Again Christian » ou un quelconque évangéliste ou témoin de Jéhovah ou papiste ou puritain qu'il serait tout aussi stupide.
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