Quand j'avais vu les bouts de seins de ce tableau lors de l'exposition Wesselmann du Musée des beaux-arts de Montréal l'été dernier, je m'étais dit que j'aimerais les photographier afin de pouvoir vous les présenter et dire qu'ils ressemblaient à des coupoles, à des coupoles d'églises ou de cathédrales, particulièrement.
Et que c'est sans doute de ces coupoles d'églises que vient l'expression qu'utilisaient les curés voire mes grands-parents et parents (parfaitement asservis) quand j'étais petit enfant, « notre sainte mère l'Église ».
Cette « sainte mère » ressemblait (et ressemble encore) à cette femme trop fardée et maquillée que l'on voit sur la toile de Wesselmann.
Et qui rit de tout ce qu'elle a réussi à soutirer aux pauvres gens en leur promettant ce qu'elle ne pouvait tenir et mille vies après la mort.
(J'ai trouvé cette photo sur le site du musée, je crois)
Et que c'est sans doute de ces coupoles d'églises que vient l'expression qu'utilisaient les curés voire mes grands-parents et parents (parfaitement asservis) quand j'étais petit enfant, « notre sainte mère l'Église ».
Cette « sainte mère » ressemblait (et ressemble encore) à cette femme trop fardée et maquillée que l'on voit sur la toile de Wesselmann.
Et qui rit de tout ce qu'elle a réussi à soutirer aux pauvres gens en leur promettant ce qu'elle ne pouvait tenir et mille vies après la mort.
(J'ai trouvé cette photo sur le site du musée, je crois)
2 commentaires:
Je vous estime vous le savez, mais vraiment non! Rien à voir avec il duomo de Florence, j' y vois plutôt les affres de la psychanalyse qui nous a fait croire au pouvoir des tétines de silicone au nom du stade bucco anal.
Je ne pensais pas tellement à des coupoles du genre de celle que vous évoquez mais à toutes ces petites coupoles d'humbles églises grecques par exemple. Toutes ces petites églises en ont.
Mais en réalité je fais flèches de tout bois contre « notre sainte mère l'Église » qui a plutôt été une marâtre au Québec et qui (au 16e siècle) a édifié l'immense coupole de Saint-Pierre de Rome (et ce qui la supporte) en vendant ses charmes, pardon, ses indulgences plénières aux Allemands jusqu'à Luther. C'est ce que j'insinuais un peu trop subtilement peut-être moi qui suis habituellement beaucoup moins subtil, au contraire.
Mais si vous aviez vu cette toile de Wesselmann qui est immense, vous auriez eu la même pensée de coupole que moi en voyant ces énormes bouts de seins, d'autant plus qu'il y en avait d'autres sur d'autres toiles plus immenses encore. Au lieu de m'acharner contre notre sainte mère j'aurais peut-être dû évoquer l'obsession des Étasuniens (comme Wesselmann) pour les seins et leurs bouts dont chaque apparition à la télé est l'occasion d'un scandale national. Wesselmann désirait peut-être se moquer de cette obsession de ses compatriotes (et de lui-même) ou la satisfaire compulsivement en les peignant ainsi.
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