Dan Lester se représente souvent ainsi, semblant se dessiner lui-même.
Je me suis souvent demandé si ce n'était pas, à l'insu de l'artiste, une illustration de cette croyance moderne (d'origine indéniablement étasunienne même si Lester est anglais) selon laquelle « on se fait soi-même » de telle sorte qu'on devient un « self-made-man ».
Croyance pernicieuse qui permet d'oublier tous ceux qui nous ont aidé dans la voie de ce qui semble une réussite due à soi-même seul.
De Lester j'aime mieux les dessins comme celui-ci, par exemple, où il se dessine avec des pieds sataniques et griffus.
La croyance est ici mise à mal, me semble-t-il.
Si l'on se fait soi-même, on se défait aussi soi-même.
Mais toujours avec l'aide d'autrui quand « on se fait » et toujours sans son aide quand « on se défait ».
Je me suis souvent demandé si ce n'était pas, à l'insu de l'artiste, une illustration de cette croyance moderne (d'origine indéniablement étasunienne même si Lester est anglais) selon laquelle « on se fait soi-même » de telle sorte qu'on devient un « self-made-man ».
Croyance pernicieuse qui permet d'oublier tous ceux qui nous ont aidé dans la voie de ce qui semble une réussite due à soi-même seul.
De Lester j'aime mieux les dessins comme celui-ci, par exemple, où il se dessine avec des pieds sataniques et griffus.
La croyance est ici mise à mal, me semble-t-il.
Si l'on se fait soi-même, on se défait aussi soi-même.
Mais toujours avec l'aide d'autrui quand « on se fait » et toujours sans son aide quand « on se défait ».
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