Dans cet article (ici) où l'on parle de cette (auto)biographie -dont le titre est ironique puisqu'il raconte comment un héros est le fruit d'une sorte d'opération publicitaire (il s'agit ici de Maurice Herzog, vainqueur (1950) de l'Annapurna, le père de l'auteur)-, ce passage qui me fait penser que, par quelques-uns de ses éléments (et par le déboulonnage qui s'y effectue), cette œuvre est un peu l'héritière de « la Recherche du temps perdu » :
Félicité Herzog se souvient, avec recul mais non sans nostalgie, de ses vacances au château d'Apremont, dans un monde étanche à la modernité, fastueux mais finissant, chez sa grand-mère, née Schneider - en réalité fille de Boni de Castellane -, et son grand père, duc de Cossé Brissac. Cette vaste fresque familiale résume magistralement l'histoire tragique d'une grande famille de l'aristocratie, ses splendeurs et sa misère, depuis le début du XXe siècle jusqu'à l'orée du IIIe millénaire
samedi 8 septembre 2012
Un autre monde ridicule disparu
heure 08:51:00
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