Température du soir à Saguenay: 17° C
Noix
Veille des calendes de septembre (vendredi, jour de Vénus), année 2765 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain.
Maximien, Galère et Constance Chlore,
succède à Dioclétien.
Je vous ai présenté beaucoup de variations sur la « Cène » de Vinci mais celle-ci, avec une « danseuse de poteau » (est-ce l'expression ?) me semble à la fois la plus vulgaire et la plus blasphématoire.
Mais, dans la ville où je vis, des propos racistes sont jugés comme ne l'étant pas par une population abrutie : le blasphème y est donc de mise.
Sans doute pas dans votre ville : veuillez m'excuser !
Il y a longtemps que je vous ai offert un haïku produit par le générateur automatique de la colonne de droite.
En voici un frais généré en ce jour gris :
C'est le château d'Édimbourg.
On a envie de dire « citadelle d'Édimbourg » tellement cela ressemble à une citadelle.
Et le mot « château » (« castle » en anglais, car son nom est « Edinburg Castle ») ne semble pas convenir à un bâtiment palatial construit en pleine ville.
Les bâtiment palatiaux construits en pleine ville s'appellent plutôt des « palais » (« palaces » en anglais ; le mot « palace » en français désignant un hôtel somptueux).
Mais le château sert depuis si longtemps de forteresse (c'est le palais de Holyrood, à l'autre bout du Royal Mile, qui sert de résidence royale) qu'on peut lui laisser son appellation de « château ».
Vous remarquez ces trainées noirâtres dont je vous ai déjà parlé et qui sont dues au chauffage au charbon depuis le 19e siècle.
Comme le monument de Scott, le château mériterait un ravalement.
Mais somme toute il s'harmonise ainsi parfaitement à la ville et au paysage écossais.
S'il y avait des châteaux au Québec, ils ressembleraient à celui-ci car il y a beaucoup de similitudes entre l'Écosse et le Québec.
Enfin le véritable homme de Vitruve étasunien !
Loin de Vinci, loin de Vitruve !
C'est une photo du quai d'escale des paquebots à La Baie, un arrondissement de Saguenay, la ville dont j'habite un autre arrondissement.
Ce n'est pas moi qui l'ai prise cette photo et là où je l'ai empruntée (ici) on n'attribue pas les crédits photo : je ne puis le faire moi non plus.
Aux titulaires de se manifester.
Je la présente surtout pour mes visiteurs qui n'habitent pas le Saguenay (ceux de l'étranger surtout) et n'ont pas idée de la taille du fjord du Saguenay.
Ce que vous apercevez derrière le paquebot de la baie des Ha ! Ha ! n'est qu'une petite partie de celle-ci.
Il manque de farouches châteaux en pierres noires d'architecture écossaise ou rhénane sur ces monts que vous apercevez mais, hélas, le Québec n'a pas été découvert à temps et les Amérindiens ne bâtissaient pas de châteaux pour conserver leur fief puisque la Terre ne leur appartenait pas (le grand Manitou ne leur avait pas donnée, contrairement au sale assassin Yahvé biblique), ce sont eux qui appartenaient à la Terre (merveilleux êtres qu'on a massacrés ou bâillonnés pour les faire taire).
Cette œuvre-là (faite à partir d'une célèbre photo d'Einstein tirant la langue), ses matériaux sont le fruit du hasard mais sa production est profondément et habilement pensée.
Triomphe du recyclage et exemple pour tous.
Cette œuvre est une excellente occasion pour rappeler une citation du physicien dans laquelle il se moque de ceux qui marchent en rang et de leurs émules dans les organisations (corporations, universités, etc.), partis politiques, églises, qui se soumettent aux injonctions de « loyauté » même s'ils en désapprouvent le fonctionnement et le trouvent malhonnête ou criminel :
Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.
Parfois, en observant avec attention, on peut réaliser un portrait moderne (portrait de monstre ? Ou d'un extraterrestre ? ), sans trop travailler.
De là à revendiquer la dignité d'artiste, il y a un grand pas.
Disons que l'artiste ici est plutôt le hasard.
Qu'un coup de dés jamais n'abolira, évidemment.
Et heureusement !
P.S. Quelqu'un me suggère que le personnage dont les traits du visage sont créés par les lignes du contreplaqué ressemble au personnage du « Cri » de Munch. Cela me semble bien observé.
Voici un zoom sur le personnage de ce tableau. Comparez :
Bon, voilà que les marchands (et fabricants) de produits de maquillage s'attaquent aux griffes des chats.
Les griffes que vous voyez ci-dessus sont enduites de « vernis à griffes » de différentes couleurs.
J'espère qu'on s'est assuré que les substances que contiennent ces vernis sont comestibles (voire vitaminées) étant donné ce que les chats font avec leurs pattes.
Vous voyez ?
L'homme re-crée la nature à son image et à sa ressemblance : il la maquille comme il se maquille lui-même car il ne peut supporter sa vérité (et on le comprend).
C'est le portail du « Parc Price » à Kénogami que ma femme, Denise Pelletier, a photographié la semaine dernière et dont elle parle dans un billet de son blogue (ici, il s'intitule « Gardiens de pierre »).
Les lions que vous voyez ont été sculptés par Alfred Laliberté et, selon la plaque qui les décrit, ils sont les « symboles de la présence britannique en Amérique ».
Je connais pire comme symbole (voir billet précédent, ici), mais on voit le rôle que la famille Price voulait jouer en Amérique et particulièrement au Québec.
Vous reconnaissez sûrement cette parachutiste britannique qui semble s'amuser comme une folle.
C'était à l'inauguration des Jeux olympiques de Londres récemment.
En réalité la parachutiste, comme son arrière-grand-mère Victoria, n'était pas vraiment « amusée ».
Tout cela était vraiment trop irrespectueux.
Comme ce rôle indigne qu'on lui fait pendant ce temps jouer au CONada.
Comme si elle n'était qu'une poupée !
Ces « fantômes » dessinés sur un mur de Paris (je ne saurais dire où, peut-être un de mes visiteurs parisiens saura-t-il me le dire mais Paris est si vaste), ces « fantômes » attendent patiemment Pac-man, occupé à dévorer ses bonbons et ses fruits.
Ils vont le manger.
Est-ce vous ? Est-ce moi ?
Un jour le grand « fantôme » nous mangera !
Vous vous souvenez de l'écran ci-dessous ?
Moi oui, et des petites mains -maintenant devenues grandes- qui manipulaient prestement la manette pour éviter à Pac-Man (en jaune en bas) de tomber entre les invisibles griffes des « fantômes ».
Cela s'appelle toilette « iPoo » et leur auteur s'appelle Milos Paripovic (page en anglais au bout de ce lien).
Je ne sais pas si la compagnie Apple va poursuivre pour non-respect de la propriété intellectuelle mais personnellement je trouverais cela dangereux si j'étais à la place des légions d'avocats qu'elle engage.
Car des esprits mal tournés pourraient trouver des rapports entre toilettes et produits Apple (que je trouverais pour ma part mal fondés puisque je suis un accro de ces produits, mais pas des procès que la compagnie fait tous azimuts).
Par une (autre) canicule comme aujourd'hui, une scène d'hiver montréalaise comme celle-ci fait espérer des jours frais meilleurs.
Le tableau du genre naïf est de la peintre québécoise d"origine japonaise Miyuki Tanobe.
On y voit des enfants jouer une partie de hockey un peu dans la rue, un peu sur le trottoir (comment distinguer l'un de l'autre, tout est couvert de neige sans doute à cause d'une tempête la nuit précédente ? ), devant ce qu'on appelle au Québec un « dépanneur », une sorte de « petite épicerie-variétés » que l'on trouve à tous les coins de rue ou presque à Montréal et dans chaque quartier ailleurs.
À droite, des gens poussent une voiture en panne (qu'on appelle « vieille minoune » quand elle est vraiment hors d'âge au Québec).
À gauche la rue est bloquée par la neige, les véhicules de déblayage de la neige étant encore en retard comme toujours.
Ah ! la fraîcheur qui n'est pas dans l'air mais sur les corps à cause de l'effort et du jeu !
Ah ! la fraîcheur !
Ce qui pourrait sembler un membre de la famille des scarabées, ou d'une autre famille d'insecte, est plutôt un œuf, aussi étrange qu'il vous apparaisse.
C'est effectivement un œuf de raie.
J'en ai vu un identique hier au Musée du Fjord à La Baie, où un bel aquarium présente tous les êtres qui vivent dans le Saguenay.
C'était la première fois que je voyais un œuf de cette forme, un œuf qui n'est pas ovale.