Je suis assez content que les journalistes québécois couvrant les sports se soient énervés parce qu'un cycliste originaire d'une province du Canada (pour moi le pays voisin du Québec), la Colombie-britannique, a remporté le «Giro» d'Italie.
Car cela m'a valu cette belle photo du vainqueur en maillot rose devant la cathédrale de Milan, surnommée «le porc-épic» (voyez tous ses piquants), que j'aime beaucoup.
Et puis j'ai fait connaissance avec le trophée qui récompense le vainqueur du «Giro» et j'ai eu le grand plaisir d"y reconnaître le design italien.
Voyez le vainqueur de plus près, s'apprêtant à donner un baiser au trophée (peut-être s'inquiète-t-il des microbes, en bon Canadien):
N'est-ce pas qu'il est beau ce trophée?
Le métal dont il est fait s'enroule pour le sculpter, comme les cyclistes s'enroulent autour de l'Italie pour compléter ce tour d'Italie (qui s'appelle pour cette raison «giro», «tour» en italien, d'un mot grec qui a aussi donné des parties de mots en français, des mots désignant des choses qui tournent comme «gyrophare», par exemple, ou «girouette» ou «giratoire»)
Voyez-le photographié en gloire dans un décor digne de lui et de l'Italie (du moins de l'Italie «mentale», pas celle des combinazioni, de Berlusconi, des Savoie, des papes et de la mafia):
jeudi 7 juin 2012
Un trophée d'Italie
heure 12:54:00
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