vendredi 8 juin 2012

Parfois la rouille efface le vainqueur

Une plaque de nom de rue grecque.
Si vous avez déjà vu l'une des plaques de nom de rue de Madrid que je vous ai présentées dans ce blogue (ici par exemple), vous pouvez constater que ce n'est pas là que les Grecs ont dépensé l'argent de leur énorme dette nationale.
On peut lire sur la plaque, si je transcris les caractères grecs en caractères latins, «Odos R. Fereou», en français «rue R. Fereou».
Le nom apparaît d'ailleurs sur la plaque en caractères latins un peu rouillés sous l'inscription en caractères grecs.
C'est constant en Grèce, toutes les inscriptions en caractères grecs sont systématiquement transcrites en caractères latins.
L'alphabet grec, qui l'emportait dans l'Antiquité et qui est même à l'origine de l'alphabet latin, a manifestement été vaincu, et cela fait un peu mal au cœur de constater que les Grecs mêmes reconnaissent sa défaite dans les inscriptions de leur propre pays.
Tout cela pour se prostituer à d'ignorants touristes!
Heureusement, parfois, la rouille efface le vainqueur.

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