Je déteste quand des corporations sortent ainsi de leur domaine de spécialisation et qu'un fabricant compétent (voire génial) d'ordinateurs et autres objets électroniques, tel qu'Apple, s'érige ainsi en juge de moralité.
C'est un travers étasunien, à cause de l'origine puritaine et protestante du pays, que chacun de ses citoyens se croit apte à juger de la moralité de telle ou telle chose et à imposer son jugement purement subjectif et personnel aux autres.
(Chacun se croit un petit pape et je déteste les papes, quels qu'ils soient).
(Même chose dans les domaines politique et économique mais ce sont d'autres histoires).
Dans cette histoire de censure Apple se ravale au rang de Microsoft.
Est-ce l'annonce de la prochaine décadence d'Apple ?
Je ne sais pas si les fabricants étasuniens de voitures se sont transformés en moralistes au moment où les fabricants japonais ont commencé à fabriquer de meilleures produits qu'eux mais s'ils l'ont fait, cela n'augure pas bien pour Apple dans un prochain avenir.
Ce que je regretterais car je suis un consommateur enthousiaste des produits de cette compagnie depuis 1984 au moment où elle proclamait que son invention (le petit Macintosh 128) allait permettre de débarrasser le monde de « Big Brother ».
Pourquoi, bouclant en quelque sorte la boucle, Apple semble-t-elle se transformer à son tour (après à peu près toutes les compagnies étasuniennes et le gouvernement des États-Unis lui-même) en un nouveau « Big Brother » ?
Qu'elle quitte les États-Unis si le pernicieux esprit moraliste qui y règne l'infecte et lui inocule les germes de la peste moralisante.
Voici la page couverture de la revue qu'elle censure, la jugeant pornographique (peut-être celui qui s'est érigé en censeur à l'intérieur d'Apple craignait-il que le président de la compagnie y prenne un trop grand plaisir ou qu'il soit accusé de favoriser ce qui lui plaît dans le sexe même si l'image du pénis censuré est absente de la revue):
(L'article de Yahoo Québec est ici).
C'est un travers étasunien, à cause de l'origine puritaine et protestante du pays, que chacun de ses citoyens se croit apte à juger de la moralité de telle ou telle chose et à imposer son jugement purement subjectif et personnel aux autres.
(Chacun se croit un petit pape et je déteste les papes, quels qu'ils soient).
(Même chose dans les domaines politique et économique mais ce sont d'autres histoires).
Dans cette histoire de censure Apple se ravale au rang de Microsoft.
Est-ce l'annonce de la prochaine décadence d'Apple ?
Je ne sais pas si les fabricants étasuniens de voitures se sont transformés en moralistes au moment où les fabricants japonais ont commencé à fabriquer de meilleures produits qu'eux mais s'ils l'ont fait, cela n'augure pas bien pour Apple dans un prochain avenir.
Ce que je regretterais car je suis un consommateur enthousiaste des produits de cette compagnie depuis 1984 au moment où elle proclamait que son invention (le petit Macintosh 128) allait permettre de débarrasser le monde de « Big Brother ».
Pourquoi, bouclant en quelque sorte la boucle, Apple semble-t-elle se transformer à son tour (après à peu près toutes les compagnies étasuniennes et le gouvernement des États-Unis lui-même) en un nouveau « Big Brother » ?
Qu'elle quitte les États-Unis si le pernicieux esprit moraliste qui y règne l'infecte et lui inocule les germes de la peste moralisante.
Voici la page couverture de la revue qu'elle censure, la jugeant pornographique (peut-être celui qui s'est érigé en censeur à l'intérieur d'Apple craignait-il que le président de la compagnie y prenne un trop grand plaisir ou qu'il soit accusé de favoriser ce qui lui plaît dans le sexe même si l'image du pénis censuré est absente de la revue):
(L'article de Yahoo Québec est ici).
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