C'est par cette image de pièces de jeu Lego que Fabien Deglise représente les sites de rencontres en ligne dans une de ses chroniques du « Devoir » (ici).
Il souligne ainsi le pré-formatage auquel ces sites soumettent leurs utilisateurs en les amenant à élaborer leur « profil » en fonction de règles pré-établies, explicites ou implicites.
Comme ce « profil* » oblige à laisser tomber un grand nombre des caractéristiques des candidats à l'amour -caractéristiques plus importantes parfois que celles que le pré-formatage privilégie- la plupart des rencontres réelles, fondées sur ce profil, sont appelées à échouer.
Le réel outrepasse par trop le formaté.
Comme l'écrit le chroniqueur (dont la chronique est le compte rendu d'une recherche sur le sujet):
Pis, cette mise en scène de la séduction, en format 2.0, « crée une mentalité de magasinage », ajoute (sic) les auteurs de cette enquête, mentalité qui peut être efficace en ligne, mais qui, une fois qu'elle transporte les protagonistes dans une rencontre face à face rendrait les aspirants à l'amour « maladroits » « hautement critiques », « insatisfaits » et nuit à la spontanéité. Au final, c'est la survie même d'une rencontre en ligne au-delà de la barrière du numérique qui est alors menacée, ont décelé les scientifiques.
Je ne sais pas ce qu'il en est des sites comme Facebook ou Twitter qui ne se définissent pas comme des sites de rencontres mais qui peuvent éventuellement le devenir avec davantage de « hasard » -donc de spontanéité- que les sites qui se définissent comme tels.
* Fabien Deglise utilise le mot anglais « profile » sans guillemets, je ne sais pas si c'est délibérément ou par ignorance.
Il souligne ainsi le pré-formatage auquel ces sites soumettent leurs utilisateurs en les amenant à élaborer leur « profil » en fonction de règles pré-établies, explicites ou implicites.
Comme ce « profil* » oblige à laisser tomber un grand nombre des caractéristiques des candidats à l'amour -caractéristiques plus importantes parfois que celles que le pré-formatage privilégie- la plupart des rencontres réelles, fondées sur ce profil, sont appelées à échouer.
Le réel outrepasse par trop le formaté.
Comme l'écrit le chroniqueur (dont la chronique est le compte rendu d'une recherche sur le sujet):
Pis, cette mise en scène de la séduction, en format 2.0, « crée une mentalité de magasinage », ajoute (sic) les auteurs de cette enquête, mentalité qui peut être efficace en ligne, mais qui, une fois qu'elle transporte les protagonistes dans une rencontre face à face rendrait les aspirants à l'amour « maladroits » « hautement critiques », « insatisfaits » et nuit à la spontanéité. Au final, c'est la survie même d'une rencontre en ligne au-delà de la barrière du numérique qui est alors menacée, ont décelé les scientifiques.
Je ne sais pas ce qu'il en est des sites comme Facebook ou Twitter qui ne se définissent pas comme des sites de rencontres mais qui peuvent éventuellement le devenir avec davantage de « hasard » -donc de spontanéité- que les sites qui se définissent comme tels.
* Fabien Deglise utilise le mot anglais « profile » sans guillemets, je ne sais pas si c'est délibérément ou par ignorance.
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