Cette bague en or, décorée d'une pierre gravée où apparaît l'image chrétienne représentant Jésus en « bon pasteur », appartenait à une dame manifestement riche dont le navire a fait naufrage au 3e siècle devant la ville palestinienne de Césarée.
Cette dame était chrétienne dans l'empire romain où cette religion était encore pourtant persécutée.
Mais de plus en plus de riches l'adoptaient car elle ne présentait que des avantages pour les riches, en promettant à leurs esclaves une vie heureuse après leur mort qui compenserait pour la vie malheureuse qui était la leur pendant leur vie terrestre, évitant ainsi que ceux-ci se révoltent et faisant en sorte qu'ils se tiennent à leur place, courbés devant leurs maîtres et maîtresses.
Les riches, quant à eux, après une vie de délices sur la Terre, vivraient une autre vie de délices après leur mort, dans le ciel.
Double profit pour les riches.
Ce sont d'ailleurs les riches qui, peu à peu, ont imposé le christianisme à l'empire romain et, après la chute de celui-ci, aux royaumes et républiques barbares qui lui ont succédé, à cause des avantages pour les dirigeants et les riches dont je viens de parler.
Le christianisme n'a que des bénéfices pour les riches car il fait croire aux pauvres qu'ils auront une vie heureuse après leur mort et qu'ils n'ont pas besoin d'en revendiquer une auprès des riches (ou de jalouser ceux-ci) pendant leur vie terrestre.
Il faut dire que les croyances en une vie après la mort s'étiolent peu à peu, surtout dans les pays développés, et que, de ce fait, tel qu'il est, le christianisme devient irrésistiblement caduc (de même que les autres religions prêchant ces croyances) !
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