vendredi 3 mai 2019

Le lion ailé

Le lion ailé de Venise, que j'aime à cause de ses ailes, et non pas parce qu'il est le symbole de l'évangéliste Marc que Venise a choisi comme patron.
Je hais d'autant plus ceux qu'on appelle les « évangélistes » qu'ils ont volé l'identité des apôtres du Galiléen, dont ils ont aussi volé le nom, et ont prétendu être les témoins directs de la vie de celui-ci afin de mieux tromper les générations bimillénaires de ceux qui se sont appelés et s'appellent encore, toujours improprement, « chrétiens ».
Le lion est en compagnie du Doge Dandolo dont on voit le sommet du sceptre, à gauche.
Je ne vous ai pas présenté ce doge que je hais, lui aussi, parce que cet ingrat a creusé la tombe de Constantinople en détournant vers elle la 4e croisade, en 1204, de la destination qui aurait dû être la sienne, Jérusalem, et les Musulmans qui la tenaient.
(Il a d'ailleurs ainsi imité dans la trahison et le mensonge l'évangéliste que Venise a choisi comme patron).
Je me suis toujours demandé pourquoi on avait laissé son cadavre pourrir dans son tombeau de Sainte-Sophie, où on l'a inhumé, plutôt que dans quelconque décharge où il aurait été davantage à sa place si on l'y avait jeté.
Jusqu'à ce que j'apprenne « qu'après la prise de Constantinople, le par les armées de Mehmed II, ses os [avaient] été déterrés et donnés aux chiens. »
Bien fait pour ce traître !

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