C'est Michel Legrand, dans une interview qu'il accordait au Figaro, en mars 2018 (ici), qui rapporte le contexte dans lequel Igor Stravinsky a prononcé ces profondes paroles.
Voici ce qu'a raconté Michel Legrand à son intervieweur :
J'ai fait le conservatoire dans la classe de Nadia Boulanger. On disséquait les œuvres. Un jour, Stravinsky vient diriger au Théâtre des Champs-Élysées, et la classe se déplace pour la répétition. Je me retrouve assis entre Nadia et le maître. Je lui demande ce qu'il a pensé du livre d'analyse que Pierre Boulez a consacré au Sacre du printemps. Il me répond: «Il trouve une raison à chaque note, chaque trait d'instrument, chaque rythme. Mais je n'ai jamais pensé à tout ça. Quand on est un vrai créateur, on ne sait pas très bien ce qu'on fait !
Voici ce qu'a raconté Michel Legrand à son intervieweur :
J'ai fait le conservatoire dans la classe de Nadia Boulanger. On disséquait les œuvres. Un jour, Stravinsky vient diriger au Théâtre des Champs-Élysées, et la classe se déplace pour la répétition. Je me retrouve assis entre Nadia et le maître. Je lui demande ce qu'il a pensé du livre d'analyse que Pierre Boulez a consacré au Sacre du printemps. Il me répond: «Il trouve une raison à chaque note, chaque trait d'instrument, chaque rythme. Mais je n'ai jamais pensé à tout ça. Quand on est un vrai créateur, on ne sait pas très bien ce qu'on fait !
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