Cette cloche, la « Marguerite-Michel », dont vous apercevez l'ombre au centre de la photo, a sonné le tocsin, le 23 novembre 1837, pour signaler, aux Patriotes menacés, l'approche des troupes britanniques.
Elle a sonné malgré le refus du curé du village, François-Xavier Demers (qu'on proclame sa damnatio memoriæ), parce que le bedeau de la paroisse, Édouard Lussier, lui a désobéi.
La cloche et l'église se trouvaient (et se trouvent toujours) dans le village de Saint-Denis-sur-Richelieu.
Alertés par le tocsin, les Patriotes remportèrent, ce jour-là, leur seule victoire sur les troupes britanniques.
Le refus du curé illustre bien l'attitude de l'Église romaine du Québec à l'égard de la liberté des Québécois : une attitude de trahison qu'elle paie aujourd'hui (pas encore assez, à mon avis) et qu'elle paiera encore davantage dans l'avenir (c'est un souhait).
Voici le clocher où la cloche salvatrice règne encore aujourd'hui :
Elle a sonné malgré le refus du curé du village, François-Xavier Demers (qu'on proclame sa damnatio memoriæ), parce que le bedeau de la paroisse, Édouard Lussier, lui a désobéi.
La cloche et l'église se trouvaient (et se trouvent toujours) dans le village de Saint-Denis-sur-Richelieu.
Alertés par le tocsin, les Patriotes remportèrent, ce jour-là, leur seule victoire sur les troupes britanniques.
Le refus du curé illustre bien l'attitude de l'Église romaine du Québec à l'égard de la liberté des Québécois : une attitude de trahison qu'elle paie aujourd'hui (pas encore assez, à mon avis) et qu'elle paiera encore davantage dans l'avenir (c'est un souhait).
Voici le clocher où la cloche salvatrice règne encore aujourd'hui :
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