C'est le dieu grec Kairos, le dieu du « profiter du moment qui passe » ( « carpe diem ») et du « saisir la bonne occasion » qui nous échappera si on ne la saisit pas, le dieu de l'opportunité.
(Il faut prononcer « Kéros » le nom « Kairos », car, contrairement à ce que croient les naïfs qui ont étudié le grec ancien sans aller en Grèce ou sans interroger les véritables spécialistes, il n'y a pas de diphtongue en grec ancien (ou moderne) : les voyelles doubles des diphtongues s'y prononcent en une seule émission de voix. « ai » se prononce « é »).
Voici comment on décrit ce dieu dans le livre que m'a signalé un fidèle visiteur de ce blogue et dont vous pouvez voir la page couverture au bas de ce billet (livre passionnant, soit dit en passant) :
[il a l'apparence d']un jeune homme qui porte des ailes dans le dos et aux chevilles pour évoquer la fugacité du temps. Sa main gauche tient un rasoir lequel repose une balance en équilibre : ce rasoir est là pour rappeler que les choses peuvent changer rapidement, et la mort survenir. Quant à la main droite, elle tire l’un des plateaux de la balance vers le bas comme pour signifier : « Tu es maître de ta destinée mais ne tarde pas. » Sa coiffure est étonnante : il a des cheveux longs sur le devant et le reste de sa tête est rasée. Pourquoi donc ? C’est la grande révélation de cette philosophie : il faut savoir saisir une opportunité « par les cheveux » lorsqu'elle se présente ; une fois que Kairos nous est passé devant, il est trop tard.
Voici la page couverture du livre :
(Il faut prononcer « Kéros » le nom « Kairos », car, contrairement à ce que croient les naïfs qui ont étudié le grec ancien sans aller en Grèce ou sans interroger les véritables spécialistes, il n'y a pas de diphtongue en grec ancien (ou moderne) : les voyelles doubles des diphtongues s'y prononcent en une seule émission de voix. « ai » se prononce « é »).
Voici comment on décrit ce dieu dans le livre que m'a signalé un fidèle visiteur de ce blogue et dont vous pouvez voir la page couverture au bas de ce billet (livre passionnant, soit dit en passant) :
[il a l'apparence d']un jeune homme qui porte des ailes dans le dos et aux chevilles pour évoquer la fugacité du temps. Sa main gauche tient un rasoir lequel repose une balance en équilibre : ce rasoir est là pour rappeler que les choses peuvent changer rapidement, et la mort survenir. Quant à la main droite, elle tire l’un des plateaux de la balance vers le bas comme pour signifier : « Tu es maître de ta destinée mais ne tarde pas. » Sa coiffure est étonnante : il a des cheveux longs sur le devant et le reste de sa tête est rasée. Pourquoi donc ? C’est la grande révélation de cette philosophie : il faut savoir saisir une opportunité « par les cheveux » lorsqu'elle se présente ; une fois que Kairos nous est passé devant, il est trop tard.
Voici la page couverture du livre :
1 commentaire:
Merci du clin d'oeil ! Je suis vraiment heureux que le livre vous plaise.
Enregistrer un commentaire