C'est un tableau, peint en 1927, d'Adrien Hébert, le seul membre d'origine francophone du Groupe de Beaver Hall.
(Une exposition a été consacrée à ce groupe, en 2015, au musée des beaux-arts de Montréal).
Il représente la rue Saint-Denis, à l'angle de la rue Sainte-Catherine.
Le clocher que vous voyez appartient à l'ancienne cathédrale de Montréal, la cathédrale Saint-Jacques, remplacée par une pâle imitation de Saint-Pierre de Rome dans l'ouest de la ville, à l'instigation d'un évêque ultramontain et ennemi de la liberté de lecture et de pensée (mais cela ne va-t-il pas sans dire pour un prélat catholique, voire croyant ?)
Que la vie semblait heureuse à cette époque, avec ses belles dames à chapeaux et ses messieurs bien habillés, et avec ses tramways dont j'ai connu les derniers au début des années cinquante.
Tramways que d'autres psychopathes, les égaux de l'évêque ultramontain, feront disparaître, vers la fin de cette décennie ou le début de l'autre.
Tous les bâtiments de droite et de gauche ont été remplacés aujourd'hui par des bâtiments de briques brunes de l'UQAM, lesquels ont conservé le clocher de la cathédrale incendiée, ce qui ne manque pas d'intérêt sémiotique.
Voici une vue d'approximativement les mêmes lieux, l'année dernière, que j'ai empruntée à Google Street View :
Plus de tramways, plus de belles dames et de beaux messieurs.
(Une exposition a été consacrée à ce groupe, en 2015, au musée des beaux-arts de Montréal).
Il représente la rue Saint-Denis, à l'angle de la rue Sainte-Catherine.
Le clocher que vous voyez appartient à l'ancienne cathédrale de Montréal, la cathédrale Saint-Jacques, remplacée par une pâle imitation de Saint-Pierre de Rome dans l'ouest de la ville, à l'instigation d'un évêque ultramontain et ennemi de la liberté de lecture et de pensée (mais cela ne va-t-il pas sans dire pour un prélat catholique, voire croyant ?)
Que la vie semblait heureuse à cette époque, avec ses belles dames à chapeaux et ses messieurs bien habillés, et avec ses tramways dont j'ai connu les derniers au début des années cinquante.
Tramways que d'autres psychopathes, les égaux de l'évêque ultramontain, feront disparaître, vers la fin de cette décennie ou le début de l'autre.
Tous les bâtiments de droite et de gauche ont été remplacés aujourd'hui par des bâtiments de briques brunes de l'UQAM, lesquels ont conservé le clocher de la cathédrale incendiée, ce qui ne manque pas d'intérêt sémiotique.
Voici une vue d'approximativement les mêmes lieux, l'année dernière, que j'ai empruntée à Google Street View :
Plus de tramways, plus de belles dames et de beaux messieurs.
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