Le haïku inspiré d'un poème* de Catulle
Combien de baisers
me suffiront t'enquiers-tu
compte les étoiles
* Voici le poème en latin :
Quaeris quot mihi basiationes tuae,
Lesbia, sint satis superque.
Quam magnus numerus Libyssae harenae
laserpiciferis iacet Cyrenis,
Oraclum Iovis inter aestuosi
Et Batti veteris sacrum sepulcrum,
Aut quam sidera multa, cum tacet nox,
Furtivos hominum vident amores.
Et le voici en français :
Tu me demandes, Lesbie, combien de tes baisers
il faudrait pour me satisfaire, pour me forcer à dire : Assez ?
Autant que les grains de sable amoncelés en Libye,
dans les champs parfumés de Cyrène,
entre le temple brûlant de Jupiter
et la tombe révérée de l'antique Battus ;
autant que d'étoiles, par une nuit paisible,
éclairant les furtives amours des humains.
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