C'est une photo de la première scène de « La Clemenza di Tito » de Mozart que je suis allé voir hier au cinéma Jonquière à la représentation en direct et en HD du Metropolitan Opera.
« La Clemenza » est la dernière œuvre du compositeur avant qu'il meure.
Cette première scène fait la transition entre la pièce de Racine (« Bérénice », vous vous en souvenez* ?) et l'opera seria de Mozart.
Titus accompagne Bérénice au navire qui la reconduira pour toujours en Judée, « invitus invitam ».
Je ne sais pas si cette scène faisait vraiment partie de l'opéra tel que l'a écrit Mozart ou si c'est l'auteur de la mise en scène de New York, Jean-Pierre Ponnelle -c'était un Français et, comme il est mort en 1988, sa mise en scène date de longtemps- qui l'a ajoutée afin de donner plus de profondeur à sa représentation.
Je vais laisser Christophe Huss du Devoir fulminer sur la transmission du son à partir du Met, qui était en effet effroyable.
Si je vous parle de la représentation aujourd'hui c'est pour vous citer, dans ma traduction en français, une réplique de Sesto, l'ami de Titus, à Vitellia, qu'il aime et qui lui demande d'assassiner Titus qu'elle aime et qui lui préfère (croit-elle) d'autres femmes comme épouses.
Sesto croit que son geste lui vaudra la mort :
« Si quelquefois tu sens le souffle d'une brise sur
[tes épaules
Ce sera le souffle de mon dernier soupir ! »
Quel amour qui parle si bien qu'il ne peut plus exister qu'au théâtre ou dans la littérature, ne trouvez-vous pas ?
Je vais vous parler à nouveau de « La Clemenza » car je dois vous parler de la dernière aria de Titus.
* Dans un mois, dans un an, comment
[souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
« La Clemenza » est la dernière œuvre du compositeur avant qu'il meure.
Cette première scène fait la transition entre la pièce de Racine (« Bérénice », vous vous en souvenez* ?) et l'opera seria de Mozart.
Titus accompagne Bérénice au navire qui la reconduira pour toujours en Judée, « invitus invitam ».
Je ne sais pas si cette scène faisait vraiment partie de l'opéra tel que l'a écrit Mozart ou si c'est l'auteur de la mise en scène de New York, Jean-Pierre Ponnelle -c'était un Français et, comme il est mort en 1988, sa mise en scène date de longtemps- qui l'a ajoutée afin de donner plus de profondeur à sa représentation.
Je vais laisser Christophe Huss du Devoir fulminer sur la transmission du son à partir du Met, qui était en effet effroyable.
Si je vous parle de la représentation aujourd'hui c'est pour vous citer, dans ma traduction en français, une réplique de Sesto, l'ami de Titus, à Vitellia, qu'il aime et qui lui demande d'assassiner Titus qu'elle aime et qui lui préfère (croit-elle) d'autres femmes comme épouses.
Sesto croit que son geste lui vaudra la mort :
« Si quelquefois tu sens le souffle d'une brise sur
[tes épaules
Ce sera le souffle de mon dernier soupir ! »
Quel amour qui parle si bien qu'il ne peut plus exister qu'au théâtre ou dans la littérature, ne trouvez-vous pas ?
Je vais vous parler à nouveau de « La Clemenza » car je dois vous parler de la dernière aria de Titus.
* Dans un mois, dans un an, comment
[souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
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