Température du soir à Saguenay: 19° C
Veille des calendes de juillet (samedi, jour de Saturne), année 2765 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain.
C'est le village de Grand-Pré, en Acadie (le nom de jadis, inspiré de l'Arcadie des Anciens).
Photo émouvante: c'est là, en 1755, que commença le premier nettoyage ethnique de l'histoire moderne, perpétré sur les Acadiens par les Britanniques.
Plus de la moitié des Acadiens déportés périrent, ce qui fait de ce nettoyage ethnique un des pires massacres de l'histoire.
Tous les peuples de langue anglaise ont collaboré à ce massacre.
Crime inexpiable, et d'autant plus inexpiable que les héritiers des coupables n'ont jamais exprimé le moindre regret ni formulé la moindre excuse.
Lire l'histoire complète ici : Déportation des Acadiens
Le cadrage d'une photographie est l'un des moyens à la disposition d'un photographe pour exprimer une opinion.
Dans cette photo de Rio de Janeiro prise à partir de l'épaule du grand Christ du Corcovado, celui-ci apparaît comme un rapace s'apprêtant à fondre sur ses proies, les habitants de Rio (les Cariocas).
Le cadrage est encore accentué par la forme du menton de la statue qui ressemble (un peu) à un bec crochu au premier plan.
C'est une opinion du photographe (ou est-ce moi qui la lui prête?), non sur Jésus-Christ (difficile de prendre parti contre une victime) mais sur ceux qui se réclament de lui pour se gratuitement faire vivre aux dépens de tous: les églises, toutes les églises, et les associations religieuses.
Celle qui transforme le juif crucifié il y a 2 000 ans en Christ prédateur.
C'est le cadrage habituel. Vous voyez la différence? Ici il semble accueillir, protéger.
Ce graffiti n'est sans doute pas de Banksy (ce n'est pas son style) mais il dépeint bien ce que sont devenus les Jeux olympiques entre les mains du Comité international olympique depuis la présidence du franquiste Samaranch : une course à l'argent et aux commanditaires plutôt que des épreuves sportives.
Lesquelles ne sont plus là que pour remplir les coffres du comité «sans but lucratif» de Lausanne.
* Et universelle ...
C'est Loula sous la table du salon aujourd'hui.
Elle, d'habitude si philosophe dans ce blogue -vous en êtes parfois témoin-, s'y est réfugiée devant les orages successifs et inexplicables qui nous ont affligés toute la journée, seulement séparés l'un de l'autre par quelques minutes de soleil trop brillant.
J'avoue que parfois, devant d'épouvantables zébrures d'éclairs et devant un tonnerre retentissant, j'ai eu la tentation d'aller la rejoindre.
Très belle image dans le Nouvelobs (ici) qui résume l'infâme quinquennat sarkozyste qui vient heureusement de se terminer en France, mais dont les hideux effets, comme une peste médiévale mortelle, vont continuer à s'étendre longtemps encore.
Et pas seulement sur la France mais sur toutes les cultures qui utilisent le français comme langue.
La peste du nain, celle qui rapetisse tout aux dimensions minables de celui qui la porte et l'apporte.
C'est du Winston Churchill, et du meilleur, que nous sert Zoé ce matin.
Sans doute les ennemis de Churchill tenaient autant de ses défauts que de ses convictions mais ses seules convictions lui en avaient fait beaucoup : ce sont ces ennemis-là qui nous démontrent qu'il a été un grand homme.
Le hasard a créé un heureux contraste dans cette photo (ou est-ce le photographe?).
L'heureuse légèreté de la petite fille aux ballons du graffiti (sans doute de Banksy) s'oppose aux lourds vêtements de la femme voilée qui passe sous elle, parmi les détritus de la rue.
Reste l'espace de l'interprétation.
Opposition enfance/âge adulte?
Opposition jeu/travail?
Liberté/esclavage?
Bien d'autres possibilités encore ...
Selon certaines personnes, ces trois plantes portent chance.
Mais un petit nombre d'entre elles assurent que la chance va croissant de gauche à droite. Celle qui apporte le plus de chance serait celle de droite.
Ce serait la raison pour laquelle sa culture et sa consommation seraient interdites.
Je ne saurais dire.
Et vous?
Si la reine d'Angleterre avait autant de pouvoirs qu'un Staline, qu'un Hitler, qu'un Mao ou qu'un ... président français, on pourrait considérer ce changement de nom de la Tour de l'Horloge du Parlement de Londres comme de la basse courtisanerie mais comme elle n'en a aucun, c'est manifestement un hommage.
Mais ce qui est intéressant dans l'article (ici) qui accompagne cette manchette et cette photo c'est que cette célèbre tour penche elle aussi, comme la tour de Pise. On y écrit en effet:
Le sort de Big Ben préoccupe par ailleurs les parlementaires, car la tour penche de plus en plus, même si les experts jugent qu'il n'y a aucun danger immédiat et qu'il faudra 10 000 ans pour que son inclinaison rattrape celle de la tour de Pise.
Qu'ont toutes ces tours à pencher ainsi ? Seraient-elles toutes des tours de Babel?
Ce graffiti tracé sur un trottoir d'automne par David Zinn (j'espère que ce lien vous conduit au site du graffitiste) m'a frappé aujourd'hui. il m'a semblé y voir le symbole des employés municipaux que je vois vaquer dans le quartier sous prétexte de travaux ces jours-ci (et les autres années, ne soyons pas discriminatoires).
Puis, en observant bien, je me suis dit que c'était le symbole de tous les administrateurs publics, dont la caractéristique commune est d'essayer de faire disparaître les problèmes sans les régler, de crainte, sans doute, de déplaire à tel ou tel contributeur important de leur caisse électorale ou à tel ou tel électeur qu'ils croient influent.
Un symbole fort!
Quelqu'un a vidé la Place de l'Opéra à Paris.
Seulement dans la photo hélas!
Du moins il l'a vidée des voitures en nombre pléthorique qui l'encombre habituellement (je crois apercevoir un ou deux piétons à droite, il fallait bien y laisser quelque vie, croyait-il).
C'est une bonne idée me semble-t-il.
Peut-être un jour, quand nous aurons la chance de voir les voitures à «pétromerde» disparues sur toute la Terre, tous les lieux auront-ils cet aspect paisible.
Mais il y aura sûrement mille choses encombrantes qui les peupleront.
D'autres véhicules? Des humains encore?
Mais peut-être suis-je trop exigeant.
À certaines heures du jour (très tôt le matin par exemple), dans l'état actuel des choses, l'encombrement de la Place est encore acceptable.
Elle est presque paisible. Voyez (j'ai emprunté cette photo à Wikipédia):