vendredi 27 avril 2012

Ridiculisés dos à dos

C'est à Sofia en Bulgarie. C'était le monument aux armées soviétiques qui auraient «libéré» la Bulgarie des armées nazies lors de la plus récente guerre mondiale (je ne dis pas «dernière» car il y en aura sûrement d'autres).
«Libéré» est un mot qui ne convient pas: est-ce qu'une armée soviétique (voire russe impériale) a un jour libéré un pays dans lequel elle a pénétré?
«Asservi» conviendrait mieux.
Les armées soviétiques (et impériales russes) ont toujours asservi les pays qu'elles prétendaient libérer.
Le monument a été élevé par les traîtres collaborateurs bulgares qu'elles avaient placé à la tête de la Bulgarie pour la gouverner dans l'intérêt des dictateurs communistes de Moscou et sous leurs ordres.
Maintenant que l'empire soviétique a considérablement reculé (mais il n'est pas mort, il peut encore nuire, il peut encore asservir) et est devenu russe, les Bulgares libérés, mais véritablement cette fois, peuvent se moquer des Russes et de la prétendue armée libératrice soviétique.
C'est la raison pour laquelle j'ai écrit «C'était le monument...»
Ils ont en effet peint les personnages du monument en super-héros (et autres personnages) étasuniens: Superman, Ronald McDonald, Santa Claus, etc. (j'avoue ne pas les connaître tous).
Peut-être, en ridiculisant ainsi les Soviétiques, ridiculisent-ils aussi la société qui a accouché de ces personnages ridicules.
Les deux «libérateurs» de la plus récente guerre mondiale sont ridiculisés dos à dos.

Subtils Bulgares!

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