Il faut se rappeler qu'Alexandre Nevski (à droite dans la photo), le prédécesseur et inspirateur de Poutine, en se rendant favorables les envahisseurs de la Russie, les Mongols de la Horde d'or (dont les Chinois jouent le rôle barbare de nos jours), avait combattu les représentants de l'Occident, les chevaliers de l'Ordre Teutonique, qui auraient sans doute tiré la Russie de la barbarie et (mais c'est aussi une barbarie) du césaro-papisme d'origine byzantine.
La Russie, à quelques brèves exceptions près (Pierre le Grand, Catherine la Grande), s'est toujours détournée de l'Occident, et de la chance d'une éventuelle évolution démocratique, au profit de la barbarie dictatoriale de l'Orient dont la plupart des tsars (entre autres, et particulièrement, Nicolas Ier, Alexandre III, voire, au Moyen Âge, Ivan le Terrible, etc.) et les secrétaires généraux du PCUS, de même que les patriarches de l'Église orthodoxe russe, ont été, comme Poutine, les enthousiastes héritiers.
Il semble qu'à cause de la raide pente fatale de son histoire la Russie, en fin de compte, choisira toujours la dictature et la barbarie sino-orientale et rejettera toujours la démocratie d'origine occidentale.
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