dimanche 15 mai 2022

Ni de tels pères ni un tel Dieu

 « Ce sentiment souvent prédominant chez moi de n’être rien (un sentiment qui peut aussi être par ailleurs noble et fructueux) est dû pour beaucoup à ton influence. J’aurais eu besoin d’un peu de stimulation, d’un peu d’amabilité, qu’on me fraie un peu mon chemin au lieu de me le barrer comme tu l’as fait ».
 
 
Les pères juifs me semblent ressembler à leur Dieu (devenu aussi celui des Chrétiens, voire celui des Musulmans), toujours en train d’interdire, de critiquer, de menacer et de condamner !
Aucun besoin, ni de tels pères, ni d’un tel Dieu !
Citation de Wikipédia à propos du père de Franz (appliquer ce qui est dit de ce père au Dieu dont je parle) :
 
[L]orsqu'ils étaient à table, le père disait toujours qu'il ne fallait pas parler la bouche pleine, ne pas trop manger, ne pas faire de miettes, ne pas manger trop vite, etc. Kafka s'efforçait donc de satisfaire son père en respectant ses règles. Mais ce père faisait lui-même ce qu'il interdisait à ses enfants: il parlait la bouche pleine et mangeait beaucoup et vite. Kafka reproche également à son père des jugements hâtifs et dévalorisants. À chaque fois que le fils disait apprécier une personne, son père s'empressait de la rabaisser. Plus généralement il contredisait son fils en permanence.
[...]
Le père de Kafka était ce qu'on aurait appelé ultérieurement un pervers narcissique (ou manipulateur destructeur), en bonne santé, un destructeur sûr de lui et qui pensait qu'il était de loin supérieur aux autres. Lorsqu'il parlait à ses enfants, il avait des paroles dures, blessantes, comme le jour où il dit à Kafka qu'il le « déchirerait comme un poisson ». Il disait également de Franz qu'il était inapte à la vie, pas assez fort, pas solide.

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