Les
pères juifs me semblent ressembler à leur Dieu (devenu aussi celui des
Chrétiens, voire celui des Musulmans), toujours en train d’interdire, de
critiquer, de menacer et de condamner !
Aucun besoin, ni de tels pères, ni d’un tel Dieu !
Citation de Wikipédia à propos du père de Franz (appliquer ce qui est dit de ce père au Dieu dont je parle) :
[L]orsqu'ils étaient à table, le père disait toujours qu'il ne fallait pas
parler la bouche pleine, ne pas trop manger, ne pas faire de miettes,
ne pas manger trop vite, etc. Kafka s'efforçait donc de satisfaire son
père en respectant ses règles. Mais ce père faisait lui-même ce qu'il
interdisait à ses enfants: il parlait la bouche pleine et mangeait
beaucoup et vite. Kafka reproche également à son père des jugements
hâtifs et dévalorisants. À chaque fois que le fils disait apprécier une
personne, son père s'empressait de la rabaisser. Plus généralement il
contredisait son fils en permanence.
[...]
[...]
Le père de Kafka était ce qu'on aurait appelé ultérieurement un pervers
narcissique (ou manipulateur destructeur), en bonne santé, un
destructeur sûr de lui et qui pensait qu'il était de loin supérieur aux
autres. Lorsqu'il parlait à ses enfants, il avait des paroles dures,
blessantes, comme le jour où il dit à Kafka qu'il le « déchirerait comme
un poisson ». Il disait également de Franz qu'il était inapte à la vie,
pas assez fort, pas solide.
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