samedi 30 juin 2018
Souliers pour homme art déco
Reproductions de souliers italiens pour homme créés dans les années vingt du 20e siècle pour l'« Exposition internationale des Arts décoratifs » de 1925, à Paris.
L'art déco me semble tirer son nom de cette exposition (il est l'abréviation d « art décoratif ») qui fut sa rampe universelle de lancement !
Quel dommage qu'on ne ressuscite pas ce style qui me plaît tant !
Peut-être pourrait-on trouver des exemplaires de ces souliers à Milan ou à Rome ...
L'art déco me semble tirer son nom de cette exposition (il est l'abréviation d « art décoratif ») qui fut sa rampe universelle de lancement !
Quel dommage qu'on ne ressuscite pas ce style qui me plaît tant !
Peut-être pourrait-on trouver des exemplaires de ces souliers à Milan ou à Rome ...
vendredi 29 juin 2018
Un petit tableau
Vous voyez, dans les deux photos, ce petit tableau devant lequel deux personnes se tiennent (ces personnes seraient célèbres mais je ne les connais pas) : ce petit tableau est « La Joconde » de Vinci.
Une si grande réputation pour un si petit tableau !
Il n'est pas nécessaire d'être grand pour être couru ou célèbre, consolez-vous !
Small is beautiful !
Une si grande réputation pour un si petit tableau !
Il n'est pas nécessaire d'être grand pour être couru ou célèbre, consolez-vous !
Small is beautiful !
jeudi 28 juin 2018
Vénus dans le ciel d'ouest
Crédit photo : Denise Pelletier
Sortant sur mon balcon, qui donne sur l'ouest, hier soir, vers 21h, ce spectacle de Vénus, entourée de feuilles d'un de nos pommetiers, me frappe.
Oui, Vénus : non pas la lune qui est à l'est, derrière la maison, basse sur l'horizon.
C'est ma femme, appelée à la rescousse, qui a réussi cette photo, avec son zoom 40X.
Le haïku de Vénus
Salut à Vénus
reine du ciel d'Occident
salut à l'étoile
mercredi 27 juin 2018
mardi 26 juin 2018
Les colonnes d'Hercule
On ne les voit pas très bien dans cette photo mais les montagnes que les Anciens appelaient « les colonnes d'Hercule » (ou « d'Atlas », chez les Grecs) y apparaissent bien : à gauche, le rocher de Gibraltar, sur la rive européenne, à droite le djebel Musa, sur la rive marocaine.
Selon la légende, ces deux montagnes n'en formaient qu'une seule avant qu'Hercule ne les sépare pour former le détroit de Gibraltar, par lequel les eaux de l'Atlantique et de la Méditerranée communiquent.
Les colonnes d'Hercule sont la raison la plus importante pour laquelle j'ai voulu visiter Gibraltar car ce que j'aime par-dessus tout, dans les voyages, c'est qu'on peut y suivre les chemins tracés par la littérature.
Peut-être les voit-on mieux, ces « colonnes », dans cette photo publicitaire, du moins on voit mieux le rocher de Gibraltar, au premier plan :
Le djebel Musa apparaît comme une petite colline dans le fond, sur l'autre rive, même s'il est deux fois plus haut que le rocher.
Voici une photo du détroit prise à partir de la navette Endeavour : Gibraltar est à gauche, le Maroc à droite :
Selon la légende, ces deux montagnes n'en formaient qu'une seule avant qu'Hercule ne les sépare pour former le détroit de Gibraltar, par lequel les eaux de l'Atlantique et de la Méditerranée communiquent.
Les colonnes d'Hercule sont la raison la plus importante pour laquelle j'ai voulu visiter Gibraltar car ce que j'aime par-dessus tout, dans les voyages, c'est qu'on peut y suivre les chemins tracés par la littérature.
Peut-être les voit-on mieux, ces « colonnes », dans cette photo publicitaire, du moins on voit mieux le rocher de Gibraltar, au premier plan :
Le djebel Musa apparaît comme une petite colline dans le fond, sur l'autre rive, même s'il est deux fois plus haut que le rocher.
Voici une photo du détroit prise à partir de la navette Endeavour : Gibraltar est à gauche, le Maroc à droite :
lundi 25 juin 2018
Le « Monstre à mille têtes » qui élit les monstres
Tête de Coriolan
par Wilhelm Wandschneider (1904)
Voici un extrait, concernant le « Coriolan » de Shakespeare, d'une interview de Robert Lepage par Mario Girard, publiée dans La Presse+, ici :
MG Qu'est-ce qu'il a encore à vous dire, ce fameux Coriolan ?
RL Quand tu t'attaques à une pièce de Shakespeare, tu ne peux pas te contenter de la monter une seule fois. Tu dois la revisiter. Ses pièces sont des joyaux. On y retrouve plusieurs facettes. Elles sont souvent en phase avec l'époque où tu décides de les monter. Dans le cas de Coriolan, j'ai toujours présenté ce personnage comme quelqu'un d'antipathique, d'élitiste, qui n'aime pas son peuple. Dans cette culture des réseaux sociaux dans laquelle on vit et qui fait que des décisions des gouvernements sont prises en fonction des « likes », on se rend compte que c'est l'ignorance générale qui décide de tout. J'exagère un peu, mais je ne suis pas loin de la réalité. C'est quelque chose qui m'horripile en ce moment.
MG Vous avez donc intégré cette réalité dans Coriolan ?
RL C'est totalement dans Coriolan, c'est exactement le propos de Coriolan. Ce qui tue Coriolan, c'est que l'on donne raison au peuple. Si tu remplaces le fameux « monstre à mille têtes » dont il est question dans la pièce par les « likes » et les gens qui participent aux tribunes téléphoniques, on arrive au même résultat. Et l'autre chose qui est intéressante, c'est que cette pièce se déroule au moment où Rome devient une république. La pièce est une formidable étude du fonctionnement du système républicain. Pourquoi ça marche en France et pourquoi ça marche tout croche ailleurs ? Avec l'arrivée de Trump, on a un bel exemple de cela.
MG Je suis fasciné, car j'ai l'impression d'entendre un metteur en scène me parler du texte d'un jeune auteur.
RL Quand les gens de Stratford m'ont demandé de monter un Shakespeare, j'étais obsédé par ces questions. Et, tout à coup, ça m'a frappé. Coriolan se demande pourquoi ce sont les gens ignorants qui prennent les décisions, et non pas les gens qui ont les connaissances nécessaires. C'est un grand et grave problème de société dont il faut absolument débattre.
dimanche 24 juin 2018
samedi 23 juin 2018
À aucun prix le retour à l'Espagne
La cathédrale catholique St. Mary the Crowned de Gibraltar, sur Main Street.
Devant celle-ci, dans la photo, la statue d'un soldat anglais dont le modèle faisait peut-être partie d'un des régiments ayant fait la conquête du territoire sur le royaume espagnol, du temps que la cathédrale qui a précédé celle-ci s'appelait « Santa Maria la Coronada y San Bernardo ».
Il semble la surveiller, alors que, sans doute, quoique catholiques, aucun des fidèles qui la fréquentent encore ne veulent que leur territoire fasse retour à l'Espagne.
À aucun prix !
La voici photographiée d'un point de vue différent :
Devant celle-ci, dans la photo, la statue d'un soldat anglais dont le modèle faisait peut-être partie d'un des régiments ayant fait la conquête du territoire sur le royaume espagnol, du temps que la cathédrale qui a précédé celle-ci s'appelait « Santa Maria la Coronada y San Bernardo ».
Il semble la surveiller, alors que, sans doute, quoique catholiques, aucun des fidèles qui la fréquentent encore ne veulent que leur territoire fasse retour à l'Espagne.
À aucun prix !
La voici photographiée d'un point de vue différent :
vendredi 22 juin 2018
Le Cube de Malaga
C'est le magnifique Cube multicolore, d'abord transparent et monochrome, œuvre de Daniel Buren, du Centre Pompidou de Malaga, que nous n'avons pu voir qu'ainsi, en chemin vers la maison et le musée Picasso.
Nous avions l'intention d'y revenir mais la visite (inutile) de la maison Picasso a été si longue, et le vent d'après-midi si froid, à la sortie du (merveilleux) musée Picasso, que nous n'avons pu y revenir avant la fin de notre parcours !
Le Centre Pompidou de Malaga étant provisoire, je ne sais si nous aurons l'occasion un jour de le visiter de manière plus approfondie.
Nous avions l'intention d'y revenir mais la visite (inutile) de la maison Picasso a été si longue, et le vent d'après-midi si froid, à la sortie du (merveilleux) musée Picasso, que nous n'avons pu y revenir avant la fin de notre parcours !
Le Centre Pompidou de Malaga étant provisoire, je ne sais si nous aurons l'occasion un jour de le visiter de manière plus approfondie.
jeudi 21 juin 2018
mardi 19 juin 2018
lundi 18 juin 2018
Cabines téléphoniques décoratives à Gibraltar
Cabines téléphoniques d'origine londonienne (ou britannique) purement décoratives (voire politiques) sur « Main Street » (nom également politique, comme l'était, à Montréal, celui du boulevard Saint-Laurent), près du restaurant où nous avons mangé de délicieux (et également patriotiques) « Fish'n Chips » à Gibraltar.
Les accessoires britanniques de la colonie sont surtout théâtraux et on pourrait en rencontrer là qui n'existent plus qu'à l'état folklorique dans la métropole même !
Les accessoires britanniques de la colonie sont surtout théâtraux et on pourrait en rencontrer là qui n'existent plus qu'à l'état folklorique dans la métropole même !
Trois tableaux de Jacques-Louis David au Louvre
Trois tableaux de Jacques-Louis David qui sont étrangement voisins au Louvre.
Au centre, le portrait de madame Récamier (ennemie de Napoléon Bonaparte) étendue sur un sofa, à gauche, un autoportrait du peintre (partisan de Napoléon Bonaparte), à droite, un portrait du pape Pie VII, au comique nom de règne et victime de Napoléon Bonaparte.
Voici un agrandissement des trois tableaux dans l'ordre qu'on leur a donné :
L'attention que les visiteurs accordent à ces tableaux :
Au centre, le portrait de madame Récamier (ennemie de Napoléon Bonaparte) étendue sur un sofa, à gauche, un autoportrait du peintre (partisan de Napoléon Bonaparte), à droite, un portrait du pape Pie VII, au comique nom de règne et victime de Napoléon Bonaparte.
Voici un agrandissement des trois tableaux dans l'ordre qu'on leur a donné :
L'attention que les visiteurs accordent à ces tableaux :
dimanche 17 juin 2018
Adieu calèches et chevaux
Bientôt, on ne verra plus calèches ni chevaux autour de la place d'Armes, à Montréal, devant la basilique Notre-Dame.
La municipalité de la métropole québécoise a décrété leur interdiction à partir de 2019.
Au lieu de prendre les moyens pour que l'on veille sur la santé et le bien-être des chevaux.
La race des chevaux dont les ancêtres ont été gracieusement envoyés en Nouvelle-France par le roi Louis XIV sera encore davantage menacée d'extinction.
Cela ne fera-t-il pas plaisir aux génocidaires qui manipulent nos gouvernements ?
La municipalité de la métropole québécoise a décrété leur interdiction à partir de 2019.
Au lieu de prendre les moyens pour que l'on veille sur la santé et le bien-être des chevaux.
La race des chevaux dont les ancêtres ont été gracieusement envoyés en Nouvelle-France par le roi Louis XIV sera encore davantage menacée d'extinction.
Cela ne fera-t-il pas plaisir aux génocidaires qui manipulent nos gouvernements ?
Un « sport » spartiate
Les athlètes représentés sur cette stèle du 3e siècle avant notre ère sont, sans doute, des Spartiates et pratiquent un « sport » de ballon que l'on jouait dans leur ville et qui s'appelait « épiscyre » ( grec : « ἐπίσκυρος », « épiskyros »).
Ce serait, à mon sens, sauter trop vite aux conclusions que d'en faire l'ancêtre du foot !
Ce serait, à mon sens, sauter trop vite aux conclusions que d'en faire l'ancêtre du foot !
samedi 16 juin 2018
Le sable « albero »
Une vue de la superbe plaza de Toros de la ville de Ronda, en Andalousie.
C'est là, dans cette arène, qu'a été inventé l'art moderne de la corrida, à la fin du 18e siècle, à l'instigation de Francisco Romero, ancêtre d'une longue dynastie de matadors, qui emprunta, dit-on, l'usage de la muleta et de l'épée à Manuel Ballón, dit « El Africano ».
Je vous présente cette photo pour vous faire voir (et admirer) ce beau sable d'or que vous voyez sur le sol de la plaza.
Ce sable est spécial : son nom est « sable albero » et il empêche tout à fait la pousse d'herbes et autres plantes sur le sol où on l'épand.
Et il est, selon moi, d'une grande beauté.
Voyez-le de plus près :
C'est là, dans cette arène, qu'a été inventé l'art moderne de la corrida, à la fin du 18e siècle, à l'instigation de Francisco Romero, ancêtre d'une longue dynastie de matadors, qui emprunta, dit-on, l'usage de la muleta et de l'épée à Manuel Ballón, dit « El Africano ».
Je vous présente cette photo pour vous faire voir (et admirer) ce beau sable d'or que vous voyez sur le sol de la plaza.
Ce sable est spécial : son nom est « sable albero » et il empêche tout à fait la pousse d'herbes et autres plantes sur le sol où on l'épand.
Et il est, selon moi, d'une grande beauté.
Voyez-le de plus près :
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