Cette gravure, dessinée et imprimée vers 1829, montre comment les prélats québécois de l'Église romaine et cette Église elle-même ont continué de prendre le parti des conquérants anglais, en pensant d'abord à leur propre survie, et, cela, aux dépens de celle des héritiers de la Nouvelle-France, les habitants du Québec et de la diaspora française dans toute l'Amérique du nord.
On y voit en effet, sur la Place d'Armes de Montréal, au premier plan, l'église Notre-Dame, au toit bleu et d'architecture traditionnelle française, construite sous le régime français à partir de 1683, et, au second plan, la basilique Notre-Dame telle qu'elle sera jusqu'en 1843, alors qu'on complètera la construction des clochers.
Cette basilique, vous le remarquez, est d'architecture gothique d'inspiration anglaise (voir sa photo ci-dessous où elle apparaît dans son état actuel).
Je ne dis pas que la basilique est moins belle que l'église ou vice-versa, je dis seulement que l'architecture de la basilique souligne, encore une fois, la trahison de l'Église romaine québécoise à l'égard de son propre peuple (elle le fera encore notamment lors de la Rébellion des patriotes, en 1837-38, et lors de l'imposition de la (prétendue) confédération canadienne, il y a 150 ans, et à tant d'autres occasions).
Voici une vue rapprochée, datant de 1790, de l'église française, détruite en 1830 :
Et voici la basilique Notre-Dame de maintenant :
On y voit en effet, sur la Place d'Armes de Montréal, au premier plan, l'église Notre-Dame, au toit bleu et d'architecture traditionnelle française, construite sous le régime français à partir de 1683, et, au second plan, la basilique Notre-Dame telle qu'elle sera jusqu'en 1843, alors qu'on complètera la construction des clochers.
Cette basilique, vous le remarquez, est d'architecture gothique d'inspiration anglaise (voir sa photo ci-dessous où elle apparaît dans son état actuel).
Je ne dis pas que la basilique est moins belle que l'église ou vice-versa, je dis seulement que l'architecture de la basilique souligne, encore une fois, la trahison de l'Église romaine québécoise à l'égard de son propre peuple (elle le fera encore notamment lors de la Rébellion des patriotes, en 1837-38, et lors de l'imposition de la (prétendue) confédération canadienne, il y a 150 ans, et à tant d'autres occasions).
Voici une vue rapprochée, datant de 1790, de l'église française, détruite en 1830 :
Et voici la basilique Notre-Dame de maintenant :
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