Un texte tiré de « Books » (un compte rendu -ici-de In Defence of Dogs par John Bradshaw, Allen Lane, 2011) dont je partage l'opinion, surtout l'opinion exprimé par le tire, moi, pourtant, amant des chats et que j'illustre par le chien qui m'a fait découvrir les chiens, Loula :
Le chien, la plus belle création de l’homme
Les chiens comprennent les mots que nous leur adressons, mais aussi le ton sur lequel ils sont prononcés, assure une nouvelle étude publiée dans la revue Science. Une preuve de plus que, si le chien n’est pas l’animal le plus proche de l’Homme génétiquement, nous l’avons tant façonné, depuis des milliers d’années, qu’il a développé des aptitudes bien spécifiques. Cette thèse est notamment soutenue par le biologiste John Bradshaw dans In Defence of Dogs. Étant le plus vieil animal domestique de la planète, le chien est ainsi génétiquement prédisposé à préférer les êtres humains aux individus de son espèce, pour peu qu’il soit bien traité au début de sa vie. L’amour qu’il porte à son maître, observe Bradshaw, « est déclenché par le contact avec Homo sapiens (on peut mesurer une élévation sensible du taux d’ocytocine - l’hormone de l’attachement) ». « Un animal très affecté quand son maître sort est rarement réconforté par la présence d’autres chiens », ajoute-t-il. Quand les ancêtres du chien ont commencé d’être à l’aise avec les humains, ceux-ci ont certainement récompensé les individus qui avaient les comportements les plus utiles (prévenir d’un danger, aider à la chasse, surveiller les troupeaux). Ils ont ainsi modelé les capacités de l’espèce sur des générations.
Mais à trop vouloir trouver l’humain dans le chien, on finit par se méprendre, précise Alexandra Horowitz, spécialiste des sciences cognitives et auteure de Dans la peau d’un chien. Certains de leurs comportements ne font que ressembler aux nôtres. Quand Médor grimpe sur les genoux de son maître pour scruter son visage, ce n’est pas une marque d’affection. Ces tête-à-tête sont le propre des races de chiens – le carlin, par exemple – dont la rétine ressemble le plus à celle de l’homme. Ce qui leur permet de bien voir de face et de près, et de lire au mieux sur le visage de leur maître. De même, l’air coupable que prend Kiki quand on le gronde après une bêtise n’a rien à voir avec la culpabilité. Selon les études, il aura la même réaction s’il est innocent du méfait en question. Les chiens ont développé une capacité de réagir à la colère : ils brandissent instinctivement le drapeau blanc, pour éviter la punition et rétablir une bonne relation avec leur maître.
Le chien, la plus belle création de l’homme
Les chiens comprennent les mots que nous leur adressons, mais aussi le ton sur lequel ils sont prononcés, assure une nouvelle étude publiée dans la revue Science. Une preuve de plus que, si le chien n’est pas l’animal le plus proche de l’Homme génétiquement, nous l’avons tant façonné, depuis des milliers d’années, qu’il a développé des aptitudes bien spécifiques. Cette thèse est notamment soutenue par le biologiste John Bradshaw dans In Defence of Dogs. Étant le plus vieil animal domestique de la planète, le chien est ainsi génétiquement prédisposé à préférer les êtres humains aux individus de son espèce, pour peu qu’il soit bien traité au début de sa vie. L’amour qu’il porte à son maître, observe Bradshaw, « est déclenché par le contact avec Homo sapiens (on peut mesurer une élévation sensible du taux d’ocytocine - l’hormone de l’attachement) ». « Un animal très affecté quand son maître sort est rarement réconforté par la présence d’autres chiens », ajoute-t-il. Quand les ancêtres du chien ont commencé d’être à l’aise avec les humains, ceux-ci ont certainement récompensé les individus qui avaient les comportements les plus utiles (prévenir d’un danger, aider à la chasse, surveiller les troupeaux). Ils ont ainsi modelé les capacités de l’espèce sur des générations.
Mais à trop vouloir trouver l’humain dans le chien, on finit par se méprendre, précise Alexandra Horowitz, spécialiste des sciences cognitives et auteure de Dans la peau d’un chien. Certains de leurs comportements ne font que ressembler aux nôtres. Quand Médor grimpe sur les genoux de son maître pour scruter son visage, ce n’est pas une marque d’affection. Ces tête-à-tête sont le propre des races de chiens – le carlin, par exemple – dont la rétine ressemble le plus à celle de l’homme. Ce qui leur permet de bien voir de face et de près, et de lire au mieux sur le visage de leur maître. De même, l’air coupable que prend Kiki quand on le gronde après une bêtise n’a rien à voir avec la culpabilité. Selon les études, il aura la même réaction s’il est innocent du méfait en question. Les chiens ont développé une capacité de réagir à la colère : ils brandissent instinctivement le drapeau blanc, pour éviter la punition et rétablir une bonne relation avec leur maître.
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