Non, ce ne sont pas d'autres photos du pavillon Charles-Baillargé du Musée national des beaux-arts du Québec, ce sont des photos des premières feuilles d'automne 2016 que nous avons surprises dans un des stationnements du musée, celui qui donne sur les vents froids des plaines d'Abraham et du fleuve Saint-Laurent. Ces vents froids soufflent sans doute depuis le jour où la soldatesque de Wolfe a mis fin (à plus ou moins brève échéance) à la Nouvelle-France en vainquant les troupes françaises de Montcalm, lequel voulait se battre selon les règles européennes des combats et non pas vaincre les troupes anglaises, comme il l'aurait fait s'il avait laissé ses troupes se battre comme les Amérindiens et les ancêtres des Québécois, ainsi que le lui conseillaient ceux-ci.
Un texte tiré de « Books » (un compte rendu -ici-de In Defence of Dogs par John Bradshaw, Allen Lane, 2011) dont je partage l'opinion, surtout l'opinion exprimé par le tire, moi, pourtant, amant des chats et que j'illustre par le chien qui m'a fait découvrir les chiens, Loula :
Le chien, la plus belle création de l’homme
Les chiens comprennent les mots que nous leur adressons, mais aussi le ton sur lequel ils sont prononcés, assure une nouvelle étude publiée dans la revue Science. Une preuve de plus que, si le chien n’est pas l’animal le plus proche de l’Homme génétiquement, nous l’avons tant façonné, depuis des milliers d’années, qu’il a développé des aptitudes bien spécifiques. Cette thèse est notamment soutenue par le biologiste John Bradshaw dans In Defence of Dogs.Étant le plus vieil animal domestique de la planète, le chien est ainsi génétiquement prédisposé à préférer les êtres humains aux individus de son espèce, pour peu qu’il soit bien traité au début de sa vie. L’amour qu’il porte à son maître, observe Bradshaw, « est déclenché par le contact avec Homo sapiens (on peut mesurer une élévation sensible du taux d’ocytocine - l’hormone de l’attachement) ». « Un animal très affecté quand son maître sort est rarement réconforté par la présence d’autres chiens », ajoute-t-il. Quand les ancêtres du chien ont commencé d’être à l’aise avec les humains, ceux-ci ont certainement récompensé les individus qui avaient les comportements les plus utiles (prévenir d’un danger, aider à la chasse, surveiller les troupeaux). Ils ont ainsi modelé les capacités de l’espèce sur des générations. Mais à trop vouloir trouver l’humain dans le chien, on finit par se méprendre, précise Alexandra Horowitz, spécialiste des sciences cognitives et auteure de Dans la peau d’un chien. Certains de leurs comportements ne font que ressembler aux nôtres. Quand Médor grimpe sur les genoux de son maître pour scruter son visage, ce n’est pas une marque d’affection. Ces tête-à-tête sont le propre des races de chiens – le carlin, par exemple – dont la rétine ressemble le plus à celle de l’homme. Ce qui leur permet de bien voir de face et de près, et de lire au mieux sur le visage de leur maître. De même, l’air coupable que prend Kiki quand on le gronde après une bêtise n’a rien à voir avec la culpabilité. Selon les études, il aura la même réaction s’il est innocent du méfait en question. Les chiens ont développé une capacité de réagir à la colère : ils brandissent instinctivement le drapeau blanc, pour éviter la punition et rétablir une bonne relation avec leur maître.
Une amie (Facebook mais aussi en dehors de Facebook) m'a soumis ce passage du roman « Alex » de Pierre Lemaitre que, selon elle, j'accueillerais avec un sourire caustique (de même que ma femme). Elle n'avait pas tort ! Voici le passage : (...) Louis est un garçon de grande famille. Il a été élevé dans les
meilleurs collèges, il a un oncle archevêque et un autre qui est député
d'extrême droite, c'est dire qu'il a appris très jeune à faire la part
des choses entre la morale et la pratique. Il a fait aussi ses petites
classes chez les jésuites. Côté duplicité, il est surentraîné.
Dites-le vite à vos ami(e)s car, sans doute, certain(e)s de leurs ami(e)s (voire eux/elles-mêmes) ne l'ont pas encore appris et continuent de le vénérer sous d'autres aspects.
« Je vais vous dévorer », dit le loup candidat républicain à la présidence des USA ! Et les agneaux électeurs de l'admirer de dire les choses comme elles sont ...
Fascinante, n'est-ce pas, la différence entre l'armure la statue d'Auguste (celle dite de la « Prima Porta ») telle que vous et moi, en principe, la connaissons, et celle que voyaient ses contemporains et, peut-être, les citoyens de l'Empire jusqu'à la fin de celui-ci ?
Vous saisissez l'allusion ! Elle ne veut pas encore entendre la boucle infinie des mauvaises nouvelles. à la radio ! Comme vous et moi, chaque matin, depuis quelques temps. (Depuis toujours ?) Pour la Belle au bois dormant, je crois que c'était la méchante fée qui était la bonne !
« Une légende entoure la beauté de la chute Montmorency. Celle-ci se
déroule lorsque le Québec s'appelait encore la Nouvelle-France, en 1759,
à la frontière de Boischâtel et de Beauport, à quelques kilomètres de
la ville de Québec. Mathilde et Louis, deux amoureux, se fréquentaient
souvent au haut de la chute Montmorency. Ils s’aimaient tellement que
Louis demanda la main de Mathilde. Le père de la jeune fille connaissait
déjà très bien Louis et accepta avec bonheur de donner sa fille en
mariage. La cérémonie devait avoir lieu en juillet et Mathilde avait
choisi la plus belle des robes blanches. Malheureusement, à cette époque, la guerre faisait rage en Amérique,
et quelques jours avant la fameuse date, les Anglais débarquèrent et
lancèrent une attaque aux environs de la chute. Louis, s’étant engagé
dans la milice, partit pour la bataille. Après des heures acharnées de
combats, l’armée et la milice française finirent par contenir les
avancées anglaises, aidées par la pluie qui rendait le combat difficile.
Apprenant la bonne nouvelle, Mathilde se dirigea vers le champ de
bataille, sourire aux lèvres. Rendue sur place, elle découvrit le corps
livide de son amant. Pris d’une tristesse plus grosse que son cœur ne
pouvait le supporter, elle retourna à la ferme de ses parents, enfila sa
magnifique robe et se jeta dans le vide de la chute. Encore aujourd’hui, principalement en été et en automne, les
habitants des environs disent voir une forme blanchâtre courir de
l'ancien champ de bataille et se jeter dans les remous de la chute ou
alors voir son visage dans la chute Montmorency. »
Tiré de l'article de Wikipédia consacré à la chute.
C'est ce qu'on pourrait appeler, comme jeu : l'écrasement du Pokemon ! Cet « écrasement » n'est que justice après tous les accidents que les frères maléfiques de celui-ci (et lui-même peut-être) ont causés chez leurs poursuivants humains !
J'ai éprouvé une sorte d'affection pour un robot GPS lors d'un récent voyage. Je vous présente donc ce compte rendu du livre « Culture and Human-Robot Interaction in Militarized Spaces : A War Story » de Julie Carpenter, compte rendu tiré de « Books » (ici) parce qu'il m'édifie et diagnostique un peu mon sentiment :
Robot chéri
Nous serions prêts à mentir pour ne pas heurter la sensibilité… d’un robot. C’est ce que révèle une expérience menée par des chercheurs de l’université de Bristol et de l’University College de Londres. Certes, le robot en question, BERT de son petit nom, peut exprimer des émotions comme la tristesse et la joie. Mais la question va bien au-delà : lequel d’entre nous n’a jamais remercié un distributeur de billets ou pesté contre un automate, comme s’ils étaient humains ? Bien sûr, nous ne tenons pas vraiment les robots pour des êtres vivants, affirme Julie Carpenter dans Culture and Human-Robot Interaction in Militarized Spaces ; mais ils ne sont pas pour autant à nos yeux de simples objets. La chercheuse a étudié le cas de soldats travaillant quotidiennement avec des robots démineurs. S’ils décrivent les machines comme des outils, les militaires ont également tendance à leur prêter des attributs humains. Ils leur donnent volontiers un prénom (celui d’une célébrité ou de leur compagne), leur attribuent souvent une personnalité et expriment de la sympathie pour eux. Tant et si bien qu’ils ressentent la mise hors service d’un robot comme une perte et font de son échec une affaire personnelle, même si le travail de l’homme n’est pas en cause. Ces robots sont devenus pour ces militaires des sortes d’animaux de compagnie, d’amis, voire des extensions d’eux-mêmes, souligne Carpenter. Et il n’y a pas là de quoi s’étonner, selon la chercheuse. La question des rapports entre humains et non-humains hante la mythologie et la fiction, de Pygmalion à Terminator. Au quotidien, nous ressentons tous de l’attachement pour tel ou tel objet. Ce type d’affection deviendra naturelle vis-à-vis des robots d’ici quelques décennies, prédit Carpenter, d’autant plus qu’elle sera recherchée par leurs concepteurs. Pour deux raisons. D’abord, un lien fort entre la machine et son utilisateur évitera que le second n’abandonne le produit ; ensuite, il pourra parfois aider l’automate à accomplir sa tâche. « Si vous êtes attaché à un robot, vous prendrez vos médicaments quand il vous le demandera et vous ne vous contenterez pas de l’éteindre, explique-t-elle. C’est positif. »
Ceci est la photo d'une photo ! D'où cet aspect « lustré » que vous lui voyez. J'ai en effet photographié une photo qui se trouve dans la gare d'escale (je ne sais pas si c'est le nom qui convient) de La Baie. On y voit trois paquebots dans la baie des Ha ! Ha ! Je ne sais en quelle année mais, en tous cas, à l'automne de cette année-là. Je voulais vous faire voir toute la beauté de cette escale dans cette immense baie du fjord du Saguenay, vous qui n'avez peut-être vu (ou pas) que les escales des grands paquebots à Montréal ou à Québec (voire à Trois-Rivières). Ou, pour les visiteurs étrangers de ce blogue (la majorité des visiteurs), dans un des ports de votre pays.
Je ne vous présente pas la statue du « Sacré-Cœur » érigée devant l'église de Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, où, avec conjointe et amis, je suis passé le matin de dimanche dernier, en route vers le Domaine Forget (à Saint-Irénée) et vers le concert donné par Marie-Nicole Lemieux et l'orchestre des Violons du Roy (sublime concert !) La statue est vraiment trop pénible à regarder, comme toutes les statues du « Sacré-Cœur », véritables insultes à Jésus de Galilée et à Dieu même, selon moi, d'autant plus insultantes (voire injurieuses) qu'elles se veulent des hommages. Non, je vous présente plutôt son socle de marbre blanc, décoré de colonnettes de marbre blond veiné de bleu, surmontées d'originaux petits chapiteaux blancs d'inspiration romane, à feuilles recourbées en forme de coquille. Voyez une de ces colonnettes de plus près :
Et un des chapiteaux :
Tout cela digne d'une grande statue, qui n'est pas là ! Et voici la façade de l'église Saint-Pierre et Saint Paul de Baie-Saint-Paul :
Avis : aucune musique n'est programmée. Réduisez le volume de votre appareil pour ne pas entendre une musique non programmée.
Je suis un professeur de littérature à la retraite qui désire faire part de ce qu'il aime ou n'aime pas en essayant, mais sans trop d'espoir, d'imiter Michel de Montaigne en plus bref.
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » Michel de Montaigne
Jack à Isola Bella, Lago Maggiore, Italia, sans ses Tifosi mais avec des lunettes de mafioso. Quel coup peut-il bien préparer ou parer en jetant ce regard oblique?
«Modération» des commentaires
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Il est probable qu'il n'y a pas de Dieu. S'il existe, faites l'hypothèse que c'est un être bon, qu'il vous aime et ne vous fera pas de mal. S'il existe ce n'est pas le Dieu des religions. Ne prêtez foi à aucune religion car elles ont été fondées par des bonimenteurs et toutes sont aux mains de profiteurs. Si Dieu existe, c'est un sacrilège et un crime que de lui attribuer des paroles, pensées, volontés, commandements et désirs humains comme le font les religions soi-disant «révélées» et même les autres. Dieu, s'il existe, n'est pas une marionnette que certains hommes pourraient manipuler et faire parler à leur guise. Ne vous inquiétez plus, rendez les autres heureux s'ils vous le permettent et vivez le mieux possible votre vie car c'est probablement la seule que vous aurez. «Il est certaine façon d'adorer Dieu qui me fait l'effet d'un blasphème. Il est certaine façon de nier Dieu qui rejoint l'adoration.» André Gide
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Poémier
Ci-dessous un module de création aléatoire de poèmes de trois vers intitulé Poémier. Paul Valéry écrivait que «[l]es belles œuvres sont filles de leur forme, -qui naît avant elles». Ce module et le suivant (Poémier Deux) sont des mises en œuvre de cet aphorisme. Les poèmes créés dans le module ci-dessous épousent un peu la forme du haïku, poème japonais de 17 syllabes inventé au 17e siècle. Ce module de création a été programmé par Denise Pelletier (surtout) et par moi-même. Si vous cliquez le bouton intitulé «Créer un tercet» un poème de 3 lignes et de 17 syllabes apparaîtra dans l'espace blanc situé au-dessus du bouton. Vous pouvez créer autant de poèmes que vous le désirez. Pour les conserver, sélectionnez-les, copiez-les et collez-les dans votre traitement de texte ou votre calepin. Le hasard, vous et moi en sommes les auteurs. Certains sont à conserver, d'autres (la plupart mais c'est ainsi le hasard) à effacer impitoyablement. Ce programme en est à sa première version. Puis-je vous demander de me signaler tout éventuel dysfonctionnement? Vous pouvez m'adresser un courriel en cliquant ici.
Poémier Deux
Ci-dessous un autre module de création aléatoire de poèmes intitulé Poémier Deux. Les poèmes créés dans ce module ont un nombre variable de vers plutôt que trois comme dans Poémier. Ce module de création a été programmé par Denise Pelletier. Si vous cliquez le bouton intitulé «Créer un poème» un poème comportant un nombre variable de lignes apparaîtra dans l'espace blanc situé au-dessus du bouton. Chaque ligne est un vers libre, c'est-à-dire qu'elle comporte un nombre variable de syllabes. Vous pouvez créer autant de poèmes que vous le désirez. Pour les conserver, faites comme dans Poémier. Si vous constatez un quelconque dysfonctionnement suivez les instructions données dans Poémier (m'adresser un courriel en cliquant ici).
Jeu
Un petit jeu pour se divertir: pour gagner il faut obtenir trois chiffres identiques. Cliquer sur le bouton intitulé«Tirer les numéros» pour jouer.
Calendrier continental (et québécois) ou calendrier mécréant, raison pour laquelle il me plaît:
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Visiteurs
Le 300 000ième visiteur s'est présenté sur ce site le 5 avril 2012 à 17h09, heure du Québec.
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Le 333 333e visiteur s'est présenté sur ce site le 31 mai 2012 vers 15h.
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Le 444 444e visiteur s'est présenté sur ce site au cours de l'après-midi du 13 décembre 2012.
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Le 555 555e visiteur s'est présenté sur ce site au cours de la nuit du 7 août 2013.
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Le 666 666e visiteur s'est présenté sur ce site le 26 mars 2014 à 10h28.
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Le 777 777e visiteur s'est présenté sur ce site le 1er novembre 2014 entre midi et midi trente.
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Le 888 888e visiteur s'est présenté sur ce site le 20 octobre 2015 entre minuit et 6h.
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Le 999 999e visiteur s'est présenté sur ce site le 1er décembre 2016 entre midi et 16h.
Et le millionième visiteur une seconde plus tard.
En commençant ce blogue, en décembre 2007, c'est l'objectif que je m'étais fixé, 1 000 000 de visiteurs.
Je suis maintenant libre !
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