Une autre œuvre blasphématoire (pour les croyants, surtout les Orthodoxes) d'Alexander Kosolapov.
Elle date de 2006 et s'intitule « Icon caviar » car elle remplace par ce qui semble être les petits œufs noirs d'esturgeon, qui forment ce que nous appelons « le caviar », la Vierge et l'Enfant qui apparaissent normalement dans certaines icônes.
Comme celle-ci, par exemple :
Cette icône de « la Vierge et l'enfant » a les mêmes contours que l' « Icon caviar » de Kosolapov, comme toutes les icônes présentant ces deux personnages divins mais, comme vous le constatez, elle est un peu atypique (c'est la raison pour laquelle je vous la présente) puisqu'on y voit une Vierge étrangement noire et un Enfant néanmoins blanc.
Je ne m'aventurerai pas à proposer une signification pour elle mais, pour celle de Kosolapov, le paradigme est celui de la sacralisation blasphématoire et malsaine de la nourriture, le même qu'on retrouvait en partie dans l'œuvre de l'artiste que je vous ai déjà présentée (ici, « L'Ange Cholestérol »).
Une sacralisation contre laquelle l'artiste s'insurge en la présentant dans ses œuvres, elles-mêmes blasphématoires.
Elle date de 2006 et s'intitule « Icon caviar » car elle remplace par ce qui semble être les petits œufs noirs d'esturgeon, qui forment ce que nous appelons « le caviar », la Vierge et l'Enfant qui apparaissent normalement dans certaines icônes.
Comme celle-ci, par exemple :
Cette icône de « la Vierge et l'enfant » a les mêmes contours que l' « Icon caviar » de Kosolapov, comme toutes les icônes présentant ces deux personnages divins mais, comme vous le constatez, elle est un peu atypique (c'est la raison pour laquelle je vous la présente) puisqu'on y voit une Vierge étrangement noire et un Enfant néanmoins blanc.
Je ne m'aventurerai pas à proposer une signification pour elle mais, pour celle de Kosolapov, le paradigme est celui de la sacralisation blasphématoire et malsaine de la nourriture, le même qu'on retrouvait en partie dans l'œuvre de l'artiste que je vous ai déjà présentée (ici, « L'Ange Cholestérol »).
Une sacralisation contre laquelle l'artiste s'insurge en la présentant dans ses œuvres, elles-mêmes blasphématoires.
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