dimanche 31 mai 2015

Celle qui doit laisser les manants parler par sa bouche

Crédits photo : Carl Court/AFP

Voilà, elle vient encore de jouer, au palais de Westminster, son rôle de pantin des manants ventriloques élus !

Elle vient encore de prononcer des mots qui ne sont pas les siens mais ceux des manants que d'autres manants, qu'on appelle peuple, ont élus pour lui faire dire les mots qu'ils choisissent.
Elle est un peu comme Dieu, à qui Mahomet ou Moïse ou les autres auteurs de l'Ancien Testament, ou les évangélistes et les autres auteurs du Nouveau Testament, font dire ce qu'ils veulent et qui ne les contredit pas, lui, parce qu'il n'existe pas ou parce qu'il se désintéresse de ce que font ces animaux menteurs qui s'appellent eux-mêmes « humains ».
Elle, elle existe et elle sait que, si elle ne prononce pas les paroles que les manants ont écrites pour qu'elle les prononce, elle perdra son trône, comme Charles I ou Jacques II, jadis.
Ou la tête comme
Charles I encore ou, plus tard, Louis XVI.
Dans son carrosse doré, elle rentre dans son palais, tout près, ou dans un château, plus loin, pour tenter d'oublier les inepties des discours que les manants élus lui enfoncent dans la bouche.
Des mensonges, des désirs informes, les fruits de théories sociales et économiques vagues, mal assimilées, qui vont plonger les peuples dans la détresse.
Des manants comme ceux qui disent que leurs paroles sont celles de Dieu, et à qui les manants (et les autres) prêtent foi !
Dans les siècles des siècles !

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