vendredi 27 juin 2014

Un château qui n'en est pas un

Ce « château », d'aspect un  peu Moyen Âge et un peu Renaissance, n'a jamais été un château : c'était une prison pour femmes.
Quand j'étudiais jadis à l'Université Laval, on passait devant quand on empruntait le boulevard Saint-Cyrille pour aller en ville, c'est-à-dire à Québec, car l'Université Laval était à l'époque en banlieue, à Sainte-Foy.
Aujourd'hui, le boulevard Saint-Cyrille est devenu le boulevard René-Lévesque, Sainte-Foy a été annexée à Québec, et la prison pour femme est devenue la « maison Gomin », une maison funéraire, je crois.
Je ne sais pas pourquoi, à une certaine époque, on donnait aux prisons l'aspect de châteaux car il y a d'autres exemples de cette coutume à Québec même, à Montréal, voire à Chicoutimi.
Peut-être parce qu'il y a des similitudes entre la situation des rois et des reines, du moins des rois et des reines de monarchies constitutionnelles, et celle des prisonniers.
Quoi qu'il en soit, je me suis souvent demandé en contemplant ce bâtiment pourquoi on logeait les prisonniers dans un château, sans penser que l'intérieur était fait pour faire souffrir plutôt que pour dorloter (à un moment, les gardiens de la prison étaient des religieuses).

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