J'aime les framboises. Elles me rappellent le jardin de mes grands-parents maternels à Chambord où les framboisiers s'étendaient à perte de vue, chargés chaque matin de nouveaux fruits, et des abeilles de la famille des Delaunière (qui m'avait prêté un exemplaire de « L'Odyssée » avec la permission du curé) à trois ou quatre maisons. Elles me rappellent aussi le vent qui venait du lac Saint-Jean à travers le bleu du ciel. Et leur goût que je n'ai jamais goûté à nouveau depuis longtemps. Surtout arrosées de la crème de l'écrémeuse ! Mais les framboises de la photo ce n'est pas surtout de les manger que j'ai envie, mais plutôt de les toucher, de les caresser. Ce qu'elles semblent sensuelles, ces framboises ! Ne trouvez-vous pas ?
Une affiche de centre de chirurgie esthétique où l'on prétend « corriger les erreurs de Dieu » (sic). Vaste programme, ne trouvez-vous pas ? Mais plus intéressant que celui qui veut établir le royaume de Dieu sur la Terre ( « Que ton règne arrive », souhaite le « Notre Père ») : établir sur la Terre le royaume où ont été programmées toutes les horribles erreurs que nous constatons chaque jour dans notre monde (pas seulement les horribles erreurs de humains, mais celles de la nature même), quel stupide souhait ! La civilisation consiste à étendre le programme du centre de chirurgie esthétique.
Il y a longtemps que je suis allé nager (disons barboter) dans une piscine publique. On y allait quand notre fils, tout petit, vers 5 ou 6 ans, prenait des cours de natation et devait faire des exercices. C'était à la piscine municipale d'Arvida (un peu après l'annexion de la ville à Jonquière, malgré nous) et notre fils avait vraiment l'air minuscule dans la partie la plus profonde où il allait sans aucune peur. Brave petit garçon ! Je ne me souviens pas d'y avoir vu des casques de bains comme ceux que portent ces jeunes filles des années cinquante, dans la photo, mais il me semble que tout le monde y portait un casque (ou, en tous cas, un bonnet ?). Les filtres n'auraient su résister au nombre de cheveux perdus. Il semble (mais je me goure peut-être) qu'entretemps l'usage s'en soit perdu car là où j'ai emprunté la photo (je ne me souviens pas où) les gens avaient l'air de plaider pour un retour de ces casques. Voulaient-ils parler de casques en général ou de casques comme ceux-ci ? Vous voyez pourquoi je ne peux pas répondre à la question !
Ce sont les pivoines que j'appelle « Maltais » parce qu'elles proviennent de la « Ferme Maltais », par opposition aux pivoines « Théberge » dont je vous ai parlé ici et ici. Elles ont commencé à fleurir il y a deux jours un peu en retard par rapport aux « Théberge ». Mesdames étaient en retard, comme toutes les dames qui veulent apparaître comme des grandes dames ! Car ces pivoines ne sont pas rustiques comme les pivoines « Théberge », si belles dans leur simplicité : les « Maltais » semblent avoir un « pedigree * », comme les chiens ou les chats de race. Elles sont magnifiques mais je les aime moins, malgré moi. Il me semble que, pour les contempler, je devrais vêtir un smoking. Elles seraient dignes d'un jardin à la française, rectiligne et symétrique. Je préfère les courbes non calculées des jardins à l'anglaise. Syndrome de Stockholm, peut-être !
* Citation de Wikipédia à propos du mot « pedigree » : À l'origine, le terme « pedigree » vient de l'expression française « pied de grue », utilisée pour désigner l'arbre généalogique d'un animal. En effet, schématiquement, un arbre généalogique ressemble à l'empreinte d'une patte de grue.
Le terme « pied de grue » a été repris littéralement par les Anglais,
qui en ont transformé la prononciation en « pedigree ». Au XIXe siècle, dans la langue française, le « pied de grue » est tombé dans l'oubli au profit du « pedigree ».
C'est une acrobate de cirque, photographiée en 1900. Vous avez vu sa taille ? On peut dire qu'elle est petite, ne trouvez-vous pas ? Cette taille transforme cette femme en sablier ! C'est la taille des femmes de ce temps : songez à tout ce qu'il a fallu de corset serré pour arriver à ce résultat. On voit pourquoi les « robes sac » des années vingt (surnommées « les années folles » pourtant) ont été considérées comme une libération ! Voici un exemple de ces robes sans taille :
Pas besoin de ressembler à un sablier pour la porter !
Des amis visiteurs de mon blogue (jackaime/jackn'aime pas) m'ont révélé après-midi ne presque plus pouvoir accéder à celui-ci en utilisant leur iPad, iPhone ou iPod touch. Des annonces et publicités qui surgissent de partout rendent la chose quasi impossible. Une solution à ce problème: « Adblock Mobile », l'application gratuite pour iPad, iPhone et iPod Touch que vous pouvez télécharger en cliquant sur ce lien(ici). Pour les tablettes et les mobiles Android, c'est ici.
Quelque
chose me chiffonne dans cette histoire de mariages de couples de même sexe ! Au Québec, surtout, mais, je crois, dans
tout l'Occident (excepté aux USA, me dit-on), la majorité des hétérosexuels semblent abandonner le mariage car la
plupart des gens qui se disent « en couple », selon l'expression consacrée (sur Facebook, notamment),
ne sont pas mariés. Même les gens
mariés, dans les nécrologies, même celles qui sont publiées dans des régions éloignées comme celle où j'habite, par exemple, se déclarent ou sont déclarés « conjoints »
quand ils meurent plutôt que « maris » ou « femmes » ou « époux » et «
épouses ». La question est : est-ce que bientôt seuls les couples de même sexe auront recours au mariage ? Avant de l'abandonner, eux aussi, comme la majorité des couples hétérosexuels !
C'est le cratère des Pingualuit (« Boutons d'acné » en français), dans le nord du Québec. Voici où il est situé par rapport à Arvida, Québec et Montréal :
Il a été formé par la chute d'une météorite, il y a 1,4 millions d'années. Son diamètre est de 3,44 km et sa profondeur de 400 mètres. C'est un beau lac rond et il ressemble à un œil qui reflète et observe le ciel, dont il provient, c'est la raison pour laquelle je vous le présente.
Les mariages rapportent tant aux entreprises aux USA que je soupçonne
que c'est là une des raisons pour lesquelles leur Cour suprême a reconnu hier, 26 juin 2015, le
mariage entre personnes de même sexe : cela aussi c'est une histoire
économique. C'est pour la même raison économique que l'Église
chrétienne a fait du mariage un sacrement au 11è siècle (eh oui, pendant
plus de mille ans depuis la mort de Jésus-Christ, le mariage n'était
pas un sacrement). Le mariage, cela rapporte et l'église chrétienne s'en est avisée ! Que croyez-vous que fera l'Église catholique pour pouvoir, elle aussi, profiter de l'or des mariages des personnes de même sexe ? Oui, elle fera ce que vous pensez et ce que font déjà d'autres églises chrétiennes ! Cela prendra peut-être un peu de temps mais cela arrivera ! L'Église sait que le Royaume de Dieu n'est pas de ce monde mais elle sait aussi, et depuis longtemps, que ce monde est le Royaume de Mammon à qui il faut trouver moyen de sacrifier toutes les lois, tous les principes du Royaume de Dieu si cela est nécessaire. Voici l'église devant Mammon, une œuvre d'Evelyne de Morgan :
Cette pivoine rose a fleuri au début de la semaine. Elle est bien petite, trouvez-vous sans doute ! Voici pourquoi : Son plant provient de la rue Saint-Ambroise à Chicoutimi-Nord où nous habitions alors. Nous y avions connu Mme Théberge, qui y habitait également et prenait soin avec dévouement du ménage de notre maison. Quand nous avons aménagé à Arvida, lors de la naissance de notre fils, elle a décidé de prendre soin de nous dans notre nouvelle maison, celle où nous habitons toujours maintenant, depuis près de 40 ans. Notre jardin était bien dégarni, à son gré, elle dont le jardin de la rue Saint-Ambroise débordait de fleurs et d'arbustes et de plantes potagères. Elle ordonna donc à son mari d'y transplanter des plants de pivoines blanches et de pivoines roses de son jardin. M. Théberge arriva donc un jour avec deux plants de pivoines blanches et un plant de pivoines roses. Il a très bien réussi la plantation des pivoines blanches mais non celle du plant de pivoines roses, qu'il a planté un peu trop profondément, croyons-nous. Les pivoines blanches fleurissent chaque année de dizaines de grosses fleurs, mais les pivoines roses d'une ou deux seulement, et toutes petites. Comme celle que vous voyez ! D'autant plus précieuses, étrangement ! Voici une vue (bien imparfaite car obtenue par Google Street View) de la maison dont nous occupions le premier dans la rue Saint-Ambroise à Chicoutimi-Nord :
Il est évident que les humains n'ont ni assez de patience ni le minimum d'amour nécessaire pour s'occuper d'autres humains, en particulier quand ceux-ci ne sont pas des parents (mais même alors) et qu'ils sont handicapés, physiquement ou intellectuellement. Il n'y a qu'à regarder à l'intérieur de soi pour le constater : notre patience a ses limites et elles sont étroites ! Quelqu'un qui a fréquenté un CHSLD (Centre d'hébergement et de soins de longue durée) où était un de ses parents l'a constaté : les préposé(e)s (à de rares exceptions près) ne s'occupent guère des patients quand ceux-ci sont seuls avec eux et ils jouent la comédie de l'attention quand une personne de la famille fait une visite. Il y a d'ailleurs un article ici où l'on parle d'abus de médications dans lieux de soins de longue durée : on remplace ce qu'on ne donne pas par des antipsychotiques (même pour les personnes qui ne sont pas psychotiques), des antidépresseurs, des anxiolytiques, des anticonvulsifs et que sais-je encore. Les robots, dotés d'une infinie patience comme ce Kompaï, sont donc l'avenir (trop lent à venir selon moi) préposé(s) aux soins des personnes incapables de subvenir à leur propres besoins et dépendantes. On le démontre ici. Je suis porté à penser, devant les défauts des humains (et en particulier des Québécois), que les robots sont l'avenir de l'humanité.
Avis : aucune musique n'est programmée. Réduisez le volume de votre appareil pour ne pas entendre une musique non programmée.
Je suis un professeur de littérature à la retraite qui désire faire part de ce qu'il aime ou n'aime pas en essayant, mais sans trop d'espoir, d'imiter Michel de Montaigne en plus bref.
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » Michel de Montaigne
Jack à Isola Bella, Lago Maggiore, Italia, sans ses Tifosi mais avec des lunettes de mafioso. Quel coup peut-il bien préparer ou parer en jetant ce regard oblique?
«Modération» des commentaires
Veuillez noter que les commentaires sont dorénavant (depuis le 23 octobre 2009) sujets à l'approbation du responsable du blogue, trop d'anonymat y ayant sévi récemment. En général, les commentaires signés «Anonyme» ne seront publiés que s'ils présentent un intérêt (appréciation subjective incontournable). S'ils comportent trop de fautes d'orthographe (je dis bien «trop»), ils ne seront pas publiés (peut-être simplement résumés et publiés ainsi s'ils présentent un intérêt). Les commentaires insultants à l'égard de l'auteur du blogue ne seront en aucun cas publiés.
Il est probable qu'il n'y a pas de Dieu. S'il existe, faites l'hypothèse que c'est un être bon, qu'il vous aime et ne vous fera pas de mal. S'il existe ce n'est pas le Dieu des religions. Ne prêtez foi à aucune religion car elles ont été fondées par des bonimenteurs et toutes sont aux mains de profiteurs. Si Dieu existe, c'est un sacrilège et un crime que de lui attribuer des paroles, pensées, volontés, commandements et désirs humains comme le font les religions soi-disant «révélées» et même les autres. Dieu, s'il existe, n'est pas une marionnette que certains hommes pourraient manipuler et faire parler à leur guise. Ne vous inquiétez plus, rendez les autres heureux s'ils vous le permettent et vivez le mieux possible votre vie car c'est probablement la seule que vous aurez. «Il est certaine façon d'adorer Dieu qui me fait l'effet d'un blasphème. Il est certaine façon de nier Dieu qui rejoint l'adoration.» André Gide
Nombre total de pages vues
Un blogue québécois
NOTA BENE
Les mots soulignés sont des liens. Pour que la destination de ces liens s'ouvre dans une autre fenêtre, cliquez le bouton de la souris en appuyant sur la touche «CTRL» du clavier et dans le menu qui surgira cliquez «Ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre». Ou appuyez sur le bouton droit d'une souris à deux boutons et cliquez la même commande du menu qui surgira.
Poémier
Ci-dessous un module de création aléatoire de poèmes de trois vers intitulé Poémier. Paul Valéry écrivait que «[l]es belles œuvres sont filles de leur forme, -qui naît avant elles». Ce module et le suivant (Poémier Deux) sont des mises en œuvre de cet aphorisme. Les poèmes créés dans le module ci-dessous épousent un peu la forme du haïku, poème japonais de 17 syllabes inventé au 17e siècle. Ce module de création a été programmé par Denise Pelletier (surtout) et par moi-même. Si vous cliquez le bouton intitulé «Créer un tercet» un poème de 3 lignes et de 17 syllabes apparaîtra dans l'espace blanc situé au-dessus du bouton. Vous pouvez créer autant de poèmes que vous le désirez. Pour les conserver, sélectionnez-les, copiez-les et collez-les dans votre traitement de texte ou votre calepin. Le hasard, vous et moi en sommes les auteurs. Certains sont à conserver, d'autres (la plupart mais c'est ainsi le hasard) à effacer impitoyablement. Ce programme en est à sa première version. Puis-je vous demander de me signaler tout éventuel dysfonctionnement? Vous pouvez m'adresser un courriel en cliquant ici.
Poémier Deux
Ci-dessous un autre module de création aléatoire de poèmes intitulé Poémier Deux. Les poèmes créés dans ce module ont un nombre variable de vers plutôt que trois comme dans Poémier. Ce module de création a été programmé par Denise Pelletier. Si vous cliquez le bouton intitulé «Créer un poème» un poème comportant un nombre variable de lignes apparaîtra dans l'espace blanc situé au-dessus du bouton. Chaque ligne est un vers libre, c'est-à-dire qu'elle comporte un nombre variable de syllabes. Vous pouvez créer autant de poèmes que vous le désirez. Pour les conserver, faites comme dans Poémier. Si vous constatez un quelconque dysfonctionnement suivez les instructions données dans Poémier (m'adresser un courriel en cliquant ici).
Jeu
Un petit jeu pour se divertir: pour gagner il faut obtenir trois chiffres identiques. Cliquer sur le bouton intitulé«Tirer les numéros» pour jouer.
Calendrier continental (et québécois) ou calendrier mécréant, raison pour laquelle il me plaît:
___________________
Visiteurs
Le 300 000ième visiteur s'est présenté sur ce site le 5 avril 2012 à 17h09, heure du Québec.
_____________________________
Le 333 333e visiteur s'est présenté sur ce site le 31 mai 2012 vers 15h.
_____________________________
Le 444 444e visiteur s'est présenté sur ce site au cours de l'après-midi du 13 décembre 2012.
_____________________________
Le 555 555e visiteur s'est présenté sur ce site au cours de la nuit du 7 août 2013.
_____________________________
Le 666 666e visiteur s'est présenté sur ce site le 26 mars 2014 à 10h28.
_____________________________
Le 777 777e visiteur s'est présenté sur ce site le 1er novembre 2014 entre midi et midi trente.
_____________________________
Le 888 888e visiteur s'est présenté sur ce site le 20 octobre 2015 entre minuit et 6h.
_____________________________
Le 999 999e visiteur s'est présenté sur ce site le 1er décembre 2016 entre midi et 16h.
Et le millionième visiteur une seconde plus tard.
En commençant ce blogue, en décembre 2007, c'est l'objectif que je m'étais fixé, 1 000 000 de visiteurs.
Je suis maintenant libre !
_____________________________