mardi 5 mai 2015

Punaises de sacristie

Crédits photo : Simon Lebrun

Soleil couchant au-dessus du pont Laviolette à Trois-Rivières, avec long reflet d'or sur les eaux du Saint-Laurent.
Ce pont élégant épouse la forme du squelette d'un animal antédiluvien.
Les premières fois que je suis allé à Trois-Rivières, au début des années soixante-dix, j'y ai ressenti la même atmosphère confite de religion rigide qu'à Chicoutimi (maintenant une composante de la ville de Saguenay).
Atmosphère sans doute due à la présence d'un évêque et de nombreuses institutions religieuses, couvents, monastères, etc., et à la survivance évidemment fasciste de l'ère duplessiste (oui, Maurice Duplessis est originaire de Trois-Rivières, et, à Chicoutimi, régnait sans partage un de ses puissants ministres, Antonio Talbot, qui n'avait rien à envier à son chef en terme de religiosité peureuse et, je dirais, morbide).
Depuis les années quatre-vingt-dix, les choses semblent y avoir changé.
Davantage qu'à Chicoutimi où on vote encore à deux mains (sinon à quatre) pour élire, comme maire de Saguenay, une personne manifestement héritière de l'hypocritement religieuse Union nationale et de ce qu'on appelle, au Québec, des « punaises de sacristie ».
Une personne héritière des « punaises de sacristie » duplessistes ! Aux basques de laquelle s'accrochent des courtisans soumis et « intéressés », comme, jadis, les veules ministres et partisans de Duplessis !

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