samedi 31 décembre 2016

Température du jour à Arvida (31 décembre 2016)

Annus horribilis

Voilà comment se débarrasser de l'« annus horribilis » 2016.
Annus ? Anus ?
Les deux conviennent ! Cela sent aussi mauvais !

Étrusque

Ce bâtiment étrusque (quelque part en Toscane où l'essentiel de l'Étrurie s'étendait dans l'Antiquité ) est sans doute un temple car ce que l'on a découvert de cette mystérieuse civilisation donne à penser qu'elle était extrêmement religieuse.
Ces êtres ailés, humains ou animaux, que l'on voit au bord de son toit sont sans doute des divinités.
Mais on ne connaît pas grand chose de cette civilisation.
L'empereur Claude avait écrit un ouvrage sur celle-ci mais il a été perdu, comme tant d'ouvrages antiques, censure ou négligence chrétienne.
Le christianisme, comme toute religion, a été le tombeau de civilisations qui lui étaient infiniment supérieures ou, du moins, égales.
Un zoom sur certains de ces êtres ailés :

vendredi 30 décembre 2016

Température du jour à Arvida (30 décembre 2016)


Perle baroque

C'est l'une de ces perles irrégulières, dissymétriques, qui ont donné leur nom à l'art baroque.
Cet art a régné en Europe (et dans les colonies hispaniques et portugaises d'Amérique et du monde) de la mi-16e siècle à la mi-18e.
Je suis toujours étonné qu'une si petite chose ait baptisé un mouvement artistique biséculaire qui a donné tant de bâtiments (églises, palais, etc.), tant de monuments et tant d'œuvres dans tous les arts.
Et de grandes œuvres comme, par exemple, les Ménimes de Velázquez.
Cet art a été un instrument de l'Église catholique pour reprendre la mains sur les églises de la Réforme, ce qu'elle a réussi pendant un certain temps.
Seulement un certain temps, heureusement.
Car toutes les église chrétiennes ont maintenant perdu la main partout, excepté dans certaines classes de gens de certains pays rétrogrades ou dont les religions dominantes sont plus rétrogrades encore que les religions chrétiennes (j'espère que vous voyez ce que je veux dire).

jeudi 29 décembre 2016

Température du jour à Arvida (29 décembre 2016)


Le haïku de la fragile flamme


Le haïku de la fragile flamme

Cette flamme seule
contre les vents du mensonge
résistera-t-elle


Iglous à toit de verre

C'est un centre de villégiature formé d'iglous à toit de verre à Kakslauttanen, en Finlande, sans doute en Laponie.
La nuit on peut admirer la danse des aurores boréales en s'étendant sur des lits comme ceux-ci :


Je suis sûr qu'on pourrait imiter la chose au Québec, en Ungava, voire ailleurs.

mercredi 28 décembre 2016

Température du jour à Arvida (28 décembre 2016)

Radio Mæ West

Cet appareil radio de 1938, de marque Emerson, était du modèle « Mæ West ».
Devinez pourquoi (non, ce n'est pas à cause des remarques spirituelles, comme celles de l'actrice, qu'on y diffusait) !

Le haïku du ciel sans l'étoile



Le haïku du ciel sans l'étoile

à la nuit tombée
où est l'étoile promise
dans ce ciel tout noir


Donald Trump n’est que la partie émergée d’un énorme iceberg

Tiré de la lettre d'aujourd'hui de Books (ici) sur nos mensonges quotidiens, fondements de ceux des politiciens, des prélats, voire de Dieu lui-même (c'est moi qui ajoute ceci) :

Post-vérité toi-même !
 
Donald Trump n’est que la partie émergée d’un énorme iceberg, la routinisation de la malhonnêteté. Le mensonge est devenu banal à tous les échelons de la vie contemporaine, assure Ralph Keyes dans The Post Truth Era. Au niveau politique, cela consiste à affirmer publiquement, au mépris des faits, « Je n’ai jamais eu de relations sexuelles avec cette femme » ou « Nous avons trouvé des armes de destruction massive ». Au niveau quotidien, ce sont les petits arrangements avec la vérité dont nous nous accommodons si bien : « Il ne peut pas vous répondre, il est en réunion » ou « Mais non, tu n’es pas grosse dans cette robe ». Car nous mentons tous, tout le temps.
Pour son livre The (Honest) Truth About Dishonesty, l’économiste comportemental Dan Ariely a éprouvé le rapport de 50 000 individus à la triche. Résultat, il a démasqué parmi eux une poignée seulement de gros menteurs, mais aussi et surtout 30 000 petits. Les expériences d’Ariely soulignent que ni l’importance de l’avantage espéré, ni la probabilité de se faire prendre la main dans le sac n’a d’influence sur ces micro-comportements. La malhonnêteté ne s’analyse pas en termes de rationalité coût-bénéfice. Ce qui est en jeu, c’est la volonté de tirer le meilleur parti d’une situation tout en conservant une image honorable de soi. Soucieux de ne pas apparaître malhonnêtes à nos propres yeux, nous ne faisons que de petites entorses à l’éthique, et nous nous abusons nous-mêmes. Sur un terrain de golf, par exemple, la plupart des joueurs jugent acceptable de repositionner à leur avantage la balle du bout du pied (voire à l’aide du club), mais immoral de la déplacer à la main. Or la manœuvre n’échappe pas aux autres. Nous observons de manière totalement asymétrique comportement vertueux et comportement vicieux : ce dernier est immédiatement repérable. Et c’est là que le bât blesse : plus un acte est répété, plus il a de chances d’être peu à peu jugé acceptable. La malhonnêteté est contagieuse, souligne Ariely.
En devenant insensibles aux petits mensonges et en les multipliant, nous contribuons tous à l’ère de post-vérité dans laquelle nous vivons. Nous ne sommes pas moins vertueux que nos ancêtres, précise Keyes. Mais le mensonge ne tient plus la même place dans notre société. A force de le rationaliser pour être en accord avec notre conscience, nous avons créé un monde d'euphémismes constants. En remplaçant le mot «mensonges » par des expressions comme « erreurs de jugement », « exagérations » ou « mauvaise communication », nous avons contribué à affaiblir la sanction sociale associée à ce comportement et la valeur de la vérité.

mardi 27 décembre 2016

Température du jour à Arvida (27 décembre 2016)


Oublier le mal et transformer le mal en bien

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dantzig
Il le refoule et quand, au détour d'une phrase, il s'en souvient dans un éclair, il accuse vite l'auteur de la phrase (ou du blogue) de misanthropie.
Et de ne plus jamais lire les écrits de ce misanthrope !
Il s'agit  de continuer à croire que l'on est bon et que l'on n'a jamais fait de mal !
Et que même ce que les autres peuvent considérer comme du mal, eh bien, en réalité, c'est du bien !

« L 'homme est bon », comme l'écrit Charles Dantzig, surtout pour oublier à tout prix le mal qu'il a fait, et éviter les gens qui pourraient éventuellement le lui rappeler.
Et pour transformer le mal en bien !

Le haïku de Dali



Le haïku de Dali

Baudelaire qu'est-ce
la boue n'est pas son affaire
l'or plutôt que l'art



Des joueurs de golf au 17e siècle

Une toile de 1625, de Hendrick Avercamp, le peintre muet, intitulée « Golfeurs sur glace ».
Je vous la présente parce qu'elle m'étonne : à cause de la date de sa création, au début du 17e siècle, et à cause de la saison où l'on pratique le golf.
La scène se passe aux Pays-Bas, pays où résidait le peintre qui ne l'a jamais quitté pour voyager, à ce que je sais.
Le personnage principal me semble porter un costume intéressant :


lundi 26 décembre 2016

Température du jour à Arvida (26 décembre 2016)


Coupole de la Galleria de Milan

Coupole de la Galleria Vittorio Emanuele II, à Milan, à l'occasion des Fêtes de fin d'année 2016.
Un véritable soleil du commerce chic.

Boules de Noël « littéraires »

Ce sont des boules de Noël en forme de personnages de Jane Austen (sans doute les personnages principaux d' « Orgueil et Préjugés »).
Proust appelait cela de l' « idolâtrie ».
Peut-on vraiment considérer cela comme de l'amour de la littérature ?
N'en souffrirais-je pas moi-même ? 

Le haïku des boules de Noël littéraires

boules de Noël
en forme de personnages
loin de leur roman 

dimanche 25 décembre 2016

Température du jour à Arvida (25 décembre 2016)

Blocs Lego protecteurs

On a donné l'apparence de blocs Lego à ces blocs de béton disposés pour faire échec à un acte terroriste impliquant un camion, à Hambourg, en Allemagne.
Riche idée, porteuse d'une insulte à ces fanatiques religieux obtus qui ne veulent pas s'amuser sur la Terre mais massacrer, comme des fous, pour une récompense céleste dans laquelle on leur a fait croire et qui, évidemment, comme toute récompense (ou existence) au-delà de la mort, est illusoire.

Le haïku de l'oiseau d'aquarelle



Le haïku de l'oiseau d'aquarelle

d'eau et de pigments
fragile oiseau d'aquarelle
gazouillis pour l'œil



Bas-relief de l'arc de Titus à Rome

Voici une très belle photo du bas-relief de droite de l'arc de Titus sur la Via Sacra, à Rome.
On y voit le vainqueur de Jérusalem, debout sur son quadrige, recevant les hommages des Romains à qui il rapporte l'or et les trésors du Temple qui les rendront riches pour des décennies, sinon un siècle.
Ce sont cet or et ces trésors qui rendront possible, entre autres monuments, la construction de l'Amphithéâtre flavien, que nous connaissons sous le nom de « Colisée ».
Les trésors sont présentés sur le bas-relief de gauche, que la photo ne nous présente pas.

samedi 24 décembre 2016

Température du jour à Arvida (24 décembre 2016)


Foutues jérémiades à propos de Noël

Ce dessin de (peut-être) Yayo, publié dans le plus récent numéro de « L'Actualité », me semble anticlérical.
Ce qui n'est pas pour me déplaire.
Car m'exaspèrent au plus haut point les jérémiades de ces prélats (exemple dans un numéro récent d'un quotidien ou d'un hebdomadaire local, de la part d'un évêque) qui se plaignent surtout, comme de tout temps, que « Noël » (comme ils appellent cette fête) est devenu un événement commercial plutôt que la fête de la naissance du (prétendu) sauveur du monde.
Ces prélats ne sont-ils pas les successeurs de ceux qui, pour rendre leur sauveur plus populaire, ont fait en sorte que l'on oublie la véritable date de sa naissance (au printemps, vraisemblablement) et l'ont transportée pendant les Saturnales, un événement commercial, pour le moins, où les mœurs les plus légères (voire outrageantes, jugeaient certains) avaient un cours légitime. 
« Noël » (du nom qu'ils lui ont donné) continue simplement d'être ce qu'il était de toute éternité : la fête du retour de la lumière au solstice d'hiver, avec ripailles et autres excès obligatoires.
S'ils veulent fêter (avec recueillement et bla-bla-bla appropriés) la naissance de leur sauveur du monde qu'il la replace à la date où elle a véritablement eu lieu (s'ils le peuvent).
Et qu'ils se la ferment, ces successeurs de menteurs, menteurs eux-mêmes, coupables d'appropriation culturelle !

Hallucinante analogie

L'analogie me semble hallucinante de vérité, aussi bien au point de vue physique qu'au point de vue intellectuel.
Ne trouvez-vous pas ?
Il semble que, pour être élu aux postes suprêmes, aussi bien aux États-Unis, qu'au Québec et au Canada, l'intelligence (et l'apparence) d'un épi de maïs suffisent !
(Et peut-être ailleurs, également).

L'arbre de Noël de Montréal

 Crédit photo : Martin Chamberland/La Presse

Voici l'arbre de Noël de Montréal, dressé sur la place du « Quartier  des Spectacles », ornement d'un « marché de Noël ».
On a beaucoup ri de lui à travers le monde, parce qu'il est tel que la nature l'a fait : pas de botox ou de travaux d'élagage ou de chirurgie esthétique, comme ceux qu'a subis celui de Rockefeller Center, par exemple, toujours parfaitement renippé (voire celui de la place Saint-Pierre, à Rome, où se rencontrent les plus habiles et les plus anciens maquilleurs de la vérité du monde).
Il me donne l'occasion, cet arbre de nature, de souhaiter de joyeuses Fêtes de fin d'année aux visiteurs de ce blogue, où, comme lui, on ne cache pas la vérité !
Un petit coup d'œil rapproché ?