vendredi 14 novembre 2014

Devant une porte ogivale

Crédits photo : Jordan Matter

Il s'agit d'un pas de danse ou une performance de l'acrobate Lindsay Culbert-Olds, photographié par Jordan Matter à Montréal.
La photo est publiée dans « Le Devoir » d'aujourd'hui.
Je ne sais où mais le style ogival de la porte me donne à penser que c'est devant une caserne (l'armée britannique a transmis ses traditions) ou devant une église (probablement anglicane mais peut-être aussi catholique : il y a eu tant de secrètes accointances entre les deux églises, fausses ennemies, au Québec *).
Je fais l'hypothèse que c'est une porte de la basilique Notre-Dame, dont l'architecture extérieure est si britannique.
Je ne sais pas pour la danse ou la performance (quelqu'un m'a traité de contorsionniste récemment, c'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles la photo a attiré mon attention) mais en tous cas, pour la photo, cela me semble réussi.
Je crois même qu'il y a des significations que l'on peut en dégager, peut-être pas prévue par le photographe (peut-on l'appeler artiste ? Je crois que oui mais des pisse-vinaigres montréalais pourraient niaisement s'objecter) : ne pourrait-on y voir une allusion aux tortures infligées aux femmes accusées de sorcellerie, au Moyen Âge et aux deux ou trois siècles suivants, par les Églises se disant chrétiennes ?
Plus généralement une allusion au sort que les religions réservent aux femmes encore aujourd'hui et plus que jamais ?
La porte ogivale est rouge sang !

* Dans le dossier des pensionnats fondés pour perpétrer le génocide des autochtones commandé par le gouvernement du Canada, notamment.

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