jeudi 16 mai 2013

Rémunérer le défaut de la création

Ma femme a intégré cette photo dans son dernier billet (ici, il porte sur le maquillage et s'intitule « Le visage comme un tableau »).
Je trouve ce maquillage si beau que je ne résiste pas à la tentation de vous le présenter.
Le maquillage pour moi (comme toute chirurgie même non esthétique, voire l'ablation des deux seins, comme dans le cas récent d'Angelina Jolie) rémunère* le défaut de la création, comme le vers, pour Mallarmé, « rémunère le défaut des langues ».
La création n'est pas parfaite comme le croient les croyants, et si elle reflète la perfection de Dieu, eh bien j'ai l'honneur d'apprendre à ces croyants que leur Dieu n'est pas plus parfait qu'elle !

Le maquillage, comme toutes les actions humaines, vise à la corriger.
Quitte parfois, hélas, à la détruire pour le faire.

* Comme chez Mallarmé, « rémunérer » signifie ici « corriger », « réparer ».

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