samedi 14 avril 2012

La Traviata

La mise en scène de «La Traviata» du Metropolitan Opera que j'ai vue après-midi au cinéma Jonquière n'était pas mal (ce fin camélia, par exemple, allusion à «La Dame aux camélias» dont est tiré le livret de l'opéra) mais c'est Natalie Dessay qui sauve tout, comme d'habitude.
Malgré sa presque extinction de voix, malgré ses ratages dans les aigus, elle est merveilleuse: acrobate, actrice, soprano, danseuse, humaine, elle est tout.
Les autres -que je ne nommerai pas car j'ai autre chose à faire dans la vie que de me rappeler des mauvais souvenirs ou des déceptions- sont à peu près nuls.
Mise en scène et Dessay, voilà tout ce dont il faut parler.
La transmission ne valait pas grand chose non plus, le son était pourri.
Comme toute chose aux USA, cela (je veux parler de l'«Opéra HD Live») commence bien mais la continuation devient de plus en plus mauvaise au fur et à mesure que le temps s'écoule, comme si on pensait que tout était automatique et qu'on n'avait pas besoin de constamment intervenir pour corriger ou réparer.
Cela finira mal si cela continue ainsi (et Deborah Voigt ne vaut pas, mais alors pas du tout, Renée Fleming qui doit penser, et je la comprends, qu'elle a mieux à faire).
Voici la diva
Dessay dans une scène de cette Traviata:

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