jeudi 2 février 2012

Testostérone

On a testé l'effet de la testostérone sur des femmes parce que celles-ci en produisent peu naturellement.
Et on a constaté que le surcroît de cette hormone qu'on leur administrait induisait chez elle ce que les traducteurs du rapport original en anglais de la recherche ont appelé « comportement égocentrique ».
Selon ce que j'ai pu comprendre c'est que les comportements des cobayes féminins se sont révélés considérablement moins collaboratifs avec ce surcroît de testostérone.
Comme chez les individus de sexe masculin.
Ce qu'on pressentait s'est donc avéré au terme de cette expérience : la testostérone, à cause de la présence majoritaire des hommes dans toutes les sphères de la société et des institutions nationales et internationales (y compris les institutions religieuses), est responsable de l'esprit de confrontation et de rivalité qui y règne depuis l'origine des temps.
Car les hommes, -je veux dire les humains de sexe masculin-, sont définis par la production de testostérone.
Et puisqu'ils sont majoritaires et dirigent majoritairement tous les groupes, -qu'ils soient constitués ou informels-, ils entraînent un tel comportement non collaboratifs chez tous les membres de ces groupes, même si ceux-ci sont de sexe féminin et même si ces groupes sont dirigés par des personnes de sexe féminin.
(On l'a vu avec Magaret Thatcher en Angleterre, voire, dans le passé, dans le comportement des monarques de sexe féminin).
Ma suggestion: « détestostéroniser » (si je puis dire) les institutions humaines afin de mettre fin aux guerres et aux confrontations violentes (ou autres) ; « nettoyer » la civilisation humaine de la testostérone qui l'empoisonne.
(L'article de Yahoo Québec est ici).

2 commentaires:

orfeenix a dit…

D'accord, mais alors que l' on supprime aussi la progestérone parce que si personne ne vient compenser une surcharge d' émotivité et de subjectivité ce ne sera pas non plus joli joli...Faudrait il simplement déshumaniser la planète?

Jack a dit…

Un misanthrope comme moi ne peut qu'être d'accord. Excepté peut-être sur le mot «déshumaniser». L'humain n'est pas assez «humanisé» c'est la raison pour laquelle j'envisagerais sa disparition sans trop de regrets. Peut-être notre planète serait-elle davantage «humanisée» sans les humains.
On s'entend sur «déshommer» (afin qu'il n'y ait plus d'«hommerie» selon le terme de Montaigne qui s'est sans doute inspiré pour le former de «cochonnerie»)?

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