lundi 7 novembre 2011

Auréoles

J'ai photographié ce portrait de Catherine de Médicis au Musée d'histoire de la ville de Paris dans l'ancien hôtel particulier de Mme de Sévigné l'automne dernier.
Je vous le présente aujourd'hui parce que je suis tombé récemment sur son livre d'heures dans lequel elle avait fait représenter les membres de sa famille avec une auréole, comme s'ils étaient des saints.
Ce qu'ils n'étaient pas.
Mais ceux qui ont été canonisés par les papes et qui portent des auréoles ne le sont pas davantage selon moi.
Voici une des pages de ce livre d'heures où l'on voit trois de ses fils -dont l'un était mort en bas âge bien avant d'être peint- et son gendre, un membre de la maison de Savoie, ultérieurement la maison royale d'Italie (il est à droite, avec une barbe).

Au milieu le roi Henri III connu pour avoir fait assassiner le duc de Guise.
Mais c'était sans doute une œuvre pie, méritant la sanctification.

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