Il y a ce buste de déesse doré sur l'affiche et le catalogue d'une exposition consacrée à l'art de vivre à Pompéi (page Facebook ici) au Musée Maillol à Paris (jusqu'au 12 février prochain).Regardez-la avec ses yeux, protégée des déprédations barbares et chrétiennes par la « catastrophe » de 79.
La déclaration de la directrice de l'exposition à Reuters est très intéressante. Lisez :
«Pompéi, ce n'est pas la mort, Pompéi, c'est la vie», a déclaré à Reuters Patricia Nitti, directrice artistique de l'exposition. « Nous avons essayé de recréer, non pas un lieu extraordinaire comme une villa impériale mais une belle maison d'une famille aisée pour montrer le quotidien d'une famille qui vivait il y a 2.000 ans ».
« La maison pompéienne est tout à fait vivable pour nous. Elle a des proportions à notre échelle, le chauffage central, l'eau courante, des salles de bain, le tout-à-l'égout. C'était une façon de vivre semblable à la nôtre », ajoute l'historienne, qui a passé quatre ans sur le site dont les fouilles ont commencé au milieu du XVIIIe siècle.
Un art de vivre similaire au nôtre. Deux mille ans ans ou presque avant d'atteindre à nouveau ce niveau, deux mille ans de saletés, d'horreurs, de pauvreté causées par les invasions barbares et leurs conséquences, et, surtout, par le choix de favoriser l'inexistante vie éternelle aux dépens de la vie terrestre.
Et certains font encore ce choix aujourd'hui ou sont obligés de le faire par leurs dictateurs, leurs rois ou leurs prêtres (imams, ayatollahs, mollahs, etc.),
[...] les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres.
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres.
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