mercredi 26 octobre 2011

Les loisirs aux toilettes

La véritable question n'est pas posée car il n'est pas surtout question de la lecture aux toilettes dans l'article de Slate.fr (ici) mais plutôt de la transmission de maladies par l'intermédiaire de matières fécales -même en quantité infinitésimale- qui pourraient accidentellement se retrouver (par les mains) sur ce qu'on utilise aux toilettes.
On découvre dans l'article que les microbes et autres virus ne résistent pas très longtemps sur le papier mais davantage sur les matières plastiques, donc les bouquineurs et les tablettes, les ordinateurs portables et les téléphones intelligents ou pas.
De telle sorte que:

BBC News rapportait récemment qu’un téléphone portable sur six était contaminé par de la matière fécale.

La vraie question était donc: «utiliser son ordinateur, sa tablette ou téléphoner aux toilettes est-il mauvais pour la santé?»
La réponse est oui si d'autres personnes que nous utilisent notre matériel (électronique ou non) après notre passage aux toilettes ou si l'on se sert du matériel des autres aux toilettes.
Mais ce n'est pas ce qui m'intéressait vraiment dans l'article car j'imagine qu'avec la vie que nous menons il y a probablement de la matière fécale de gens peu scrupuleux sur tout ce que nous avons à toucher pendant une journée normale: poignées de porte, boutons d'ascenseurs, comptoirs de boutiques, et j'en passe et j'en passe.
C'est ainsi que nous attrapons des maladies et que nous nous vaccinons contre elles, quelquefois.
Non ce qui m'y a intéressé (je suis un impénitent littéraire) c'est le témoignage d'Henry Miller:

Le romancier américain [...] avait une passion: lire aux toilettes. Selon lui, certains chefs d’œuvre (sic) comme Ulysse ne pouvaient être appréciés à leur juste valeur s’ils n’étaient pas lus sur le trône. Il est même allé jusqu’à recommander certains types de WC pour la lecture de certains auteurs. Pour apprécier Rabelais, rien de mieux que des toilettes de campagne, «une petite dépendance dans un champ de maïs, avec une lueur de soleil qui traverse la porte».


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