samedi 17 septembre 2011

Démons et merveilles

Cora Vaucaire est morte aujourd'hui (17 septembre 2011). Il ne restera bientôt plus personne de la France que j'ai aimée jadis.
C'est ainsi que le temps de chacun (et le mien) passe, par la disparition progressive de tous ceux et de toutes celles qui ont composé le paysage mental de sa vie.
Voici une chanson que je désirais vous présenter depuis longtemps « Démons et merveilles », composée par Jacques Prévert (musique: Maurice Thiriet et Joseph Kosma) pour le film « Les visiteurs du soir » de Marcel Carné.
L'interprétation de Cora Vaucaire n'est pas la meilleure et l'enregistrement de la vidéo a beaucoup de lacunes.
Mais je vous les présente en ce jour de deuil.



Voici les paroles :

Démons et merveilles

Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s'est retirée
Mais toi
Comme une algue doucement caressée par le vent
Dans les sables du lit tu remues en rêvant
Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s'est retirée
Mais dans tes yeux entr'ouverts
Deux petites vagues sont restées
Démons et merveilles
Vents et marées
Deux petites vagues pour me noyer.


P. S. Puisque que Cora Vaucaire est la véritable créatrice (1948) de la chanson « Les Feuilles mortes » (également de Prévert et Kosma, le couple du 20e siècle dans la composition des chansons) que je vous ai déjà présentée par d'autres et puisque Joseph Kosma considérait que son interprétation était la meilleure, un ami me suggère de vous présenter « Les Feuilles mortes » par elle. La voici suivie des paroles :




Les Feuilles mortes

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux ou nous étions amis
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emportent
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais

C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, et je t'aimais
Nous vivions, tous les deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Et puis voici une image qui parle de la tristesse qui est la mienne :


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