mardi 12 avril 2011

Chanson de guerre (1)

En faisant des recherches hier soir sur l'«Art déco», j'ai trouvé cette reproduction d'une affiche de Paul Colin , l'un des plus grands affichistes français, représentant Suzy Solidor, dont le nom esquisse les touches du clavier d'un piano tout en courbes qui sert de fond à son image également composée d'élégantes courbes.
Pendant la dernière (en date) grande guerre, Suzy Solidor a interprété (1942) la version française de la chanson «Lily Marlène» avec un accent très intéressant qui était celui des Québécois montréalais à cette époque.
Je vais vous présenter cette interprétation, dont la vidéo est sur Youtube.
La vidéo est composée de divers éléments, dont des photos de Mme Solidor, de cette affiche et d'autres affiches.
Je vais vous présenter en outre les paroles françaises de «Lily Marlène» et l'image d'un disque ancien, qui reproduit les disques de mon enfance, les disques 78 tours, que l'on pourrait appeler des «
résines», du nom de leur matière, puisqu'on appelle maintenant «vinyles», également du nom de la matière dans laquelle ils sont produits, les 33 tours, ou microsillon, de ma jeunesse et d'une partie de ma maturité.
Voici ces éléments:



Lily Marlène

Devant la caserne
Quand le jour s'enfuit,
La vieille lanterne
Soudain s'allume et luit.
C'est dans ce coin-là que le soir
On s'attendait, remplis d'espoir
Tous deux, Lily Marlène.
Tous deux, Lily Marlène.

Et dans la nuit sombre
Nos corps enlacés
Ne faisaient qu'une ombre
Lorsque je t'embrassais.
Nous échangions ingénûment
Joue contre joue bien des serments
Tous deux, Lily Marlène.
Tous deux, Lily Marlène.

Le temps passe vite
Lorsque l'on est deux !
Hélas on se quitte
Voici le couvre-feu…
Te souviens-tu de nos regrets
Lorsqu'il fallait nous séparer ?
Tous deux, Lily Marlène.
Tous deux, Lily Marlène.

La vieille lanterne
S'allume toujours
Devant la caserne
Lorsque finit le jour
Mais tout me paraît étranger
Aurais-je donc beaucoup changé ?
Dis-moi, Lily Marlène.
Dis-moi, Lily Marlène.

Cette tendre histoire
De nos chers vingt ans
Chante en ma mémoire
Malgré les jours, les ans.
Il me semble entendre ton pas
Et je te serre entre mes bras
Lily... Lily Marlène.
Lily... Lily Marlène.



L'étiquette du disque (de résine)
a quelques-unes des tonalités
de l'affiche, soulignons-le.

1 commentaire:

orfeenix a dit…

Vous la connaissez , incroyable! J' ai visité son " musée" à Cagnes sur mer, un endroit hétéroclite où l' on trouve des plafonds rococos,des salles consacrées à l' huile d' olive, les sublimes oeuvres des artistes dont elle fut l'hégérie et un auditorium où l' on peut l' écouter en contemplant ses portraits,c' était enthousiasmant,quelle destinée!

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